Des pantalons écossais, en tissu traditionnel, en tartan, aujourd’hui on voit ça de partout.
De partout, moi je crois qu’ils sont fabriqués en Inde ou au Bangladesh, d’ailleurs, s’ils venaient « de partout », on les paierait sans doute moins cher, ils ne sont pas donnés.
Vous en êtes sûre ?
Absolument, force est de constater qu’on est toujours piégé.
A Ceylan ou au Kamtchatka, pas de souci, du moment qu’ils sont à la mode.
Tout à fait ; tenez, c’est comme le champagne, avant c’était la boisson des grands bourgeois, des artistes à la rigueur, aujourd’hui, on en boit de partout, dès qu’il y a quelque chose à arroser, champagne !
Cela ne me paraît pas possible, il s’agit d’une appellation contrôlée, elle ne peut pas être « de partout », seulement de la Marne, de l’Aube, un peu de Haute Marne ; ce que vous appelez champagne « de partout » est sans doute un crémant ou un Prosecco… notez qu’il y en a d’excellent.
Absolument, force est de constater que la viticulture française devrait faire attention.
Tout à fait, surtout qu’ils sont beaucoup moins chers, chez moi, pas de souci, j’achète mon champagne chez un petit producteur de mon village natal. A propos, vous avez lu le dernier Bigdeberk ?
Pas de souci, je suis sûre que mon mari va me l’offrir pour mon anniversaire…
Tiens, je ne sais pas si j’en ai envie, tout le monde le lit, dans le métro, on le voit de partout.
Très vite, on va le retrouver dans une de ces boîtes à livres qui surgissent de partout, en bas des escaliers d’immeubles, des aires d’autoroutes, aux arrêts de bus.
Oui, force est de constater que la littérature d’aujourd’hui est entre les mains d’un trio d’auteurs à succès, pour information, on m’a dit qu’ils sont au coude à coude pour le prix… voilà…, enfin, vous savez.
Absolument, quand vous l’aurez fini, j’espère bien que vous me le prêterez.