Fuyez, mots, faites silence, refusez-vous, puisque le ciment rouge et le sable d’or ont fermé toutes les bouches à part celles édentées du mensonge, épinglez, drapeaux, la peau trouée de médailles des nationalités faisandées, claquez, eaux du déluge, inondez les rêves de nos modèles périmés, ou alors écrivez, comme on plante des choux dans l’espace du vieux monde, brûle, nudité, d’audace dans l’air glacé des explosifs et des exploits des armes avec pour seul héro l’effondrement.
comme s’il ne nous restait que les mots pour retrouver le silence…
… quand la voix ne suffit plus contre les « nationalités faisandées » et « les rêves de nos modèles périmés », il nous reste d’écrire – et c’est ce que nous faisons !
belle rage madame. je partage. merci.