version dé-verbée
Au temps des saisons longues, l’infini froissement des feuilles. Avec rien que ça et la grande incertitude. Que l’étirement, de la racine à la baie cible des oiseaux. Un infini bruissement. Un chantier pour tous les vents et la résistance des nervures même aux voltes et virevoltes et rabattement de la pluie sur toutes les faces possibles. Avec moments de suspension pour le soleil en gouttes. Avec le vert à l’âme et nulle grandiloquence pour le partage. Oxygène à l’infini mais bulle à bulle, signe à signe pour la bande passante : insusa…
Le temps du fou parfum, toujours incertain. Couleur trompeuse ! Les peuples de fleurs en assemblée générale à navettes d’abeilles. Fragrance des brounzinements. Attente active. Et l’avènement du sucre ? Le soleil désormais en vibration, sauf aux bousculements de la giboule. Il y a du vert, il y a du port redressé, à trame de lignification explosive pour un regard au rythme d’une souche. Le champignon tout en bave presque. L’oiselet au plaisir du balancement jusqu’aux éclatement d’équilibre et de senteur : tchernaïa buzina…
Destin de pourrissement forcément un jour pour tout fruit. Parole exagératrice de cousin. La baie en sursis par l’amnistie animale, le passage exprès dans le tube concaténant. Au gris des horizons d’automne presque le dernier mot mais pas tout de même. L’espoir du rejet bien là, entre deux mottes, au risque de confusion, un temps, avec le cousin puant. A lui les fossés, le goût pour l’eau stagnante. Ah, les terres enrichies propices aux bosquets à branches flexes mais fières. Pour le retour des saisons à venir, son propre nom : saüc…
Au temps des saisons longues, l’infini froissement des feuilles. Avec rien pour compter. Que l’étirement, de la racine à la baie taquinée des oiseaux. Un infini bruissement. Un chantier pour tous les vents et la résistance des nervures même à ceux qui tournent et retournent et rabattent la pluie sur toutes les faces possibles. Avec moments de suspension où le soleil dégoutte. Avec le vert à l’âme et nulle grandiloquence pour le partager. Oxygène distribuée à l’infini mais bulle à bulle, comme s’il s’agissait de parler pour la bande passante : insusa…
Le temps du fou parfum, toujours incertain. Couleur trompeuse ! Les peuples de fleurs tiennent leur assemblée à navettes d’abeilles. Fragrance des brounzinements. Attente active. Que faudrait-il pour l’avènement du sucre ? Le soleil vibre désormais, sauf aux bousculements de la giboule. Il y a du vert, il y a du port redressé, à trame de lignification explosive pour qui regarderait au rythme d’une souche. Le champignon en bave presque. L’oiselet se régale de pouvoir se balancer jusqu’aux éclatement d’équilibre et de senteur : tchernaïa buzina…
Il faut bien pourrir un jour lorsqu’on a été fruit. Le cousin exagère, pour sûr. La baie peut compter parfois sur l’amnistie animale, le passage exprès dans le tube concaténant. Le gris des horizons d’automne n’aura pas le dernier mot. L’espoir du rejet est là, à insinuer entre deux mottes, au risque de passer un temps pour le cousin puant. Les fossés sont à lui, il aime l’eau stagnante. Profitons des terres enrichies pour friser de bosquets à branches flexes mais fières. Les saisons reviendront, à marquer son propre nom : saüc…
Gourmand et plein de miel
Heureux l’en effet gourmand Saüc sureau s’il a pu, lui nommé parfois la vanille du pauvre, offrir un peu de miel à une passante…
Je trouve beaucoup de couleurs, de bruissements, de sucs goûtus dans votre texte, les sens en éveil.
Oui, c’était bien le pari : essayer de proposer par l’écriture un éveil à tous les sens, tant l’arbre en éveille en moi… avec, en plus, les langues qui viendraient là pour une deuxième couche d’évocations… Heureux que vous y ayez été sensible !