— En réalité… Et je ne peux le dire qu’à toi, j’ai plus ou moins… aimé. Plutôt moins que plus… Avoue que toi aussi… Non ? C’est au démarrage que ça m’a semblé un peu à côté… Trop lent. Enfin… plus ou moins… (Quoique ?) En tout cas c’est incomparablement plus juste que la première fois… si tu vois ce que je veux dire.
— Carrément.
— Du coup… c’est en progression constante, on peut même dire que ça avance. Avoue que dans un tel contexte… C’est un exploit.
— Indiscutablement.
Elle a tout donné, ça c’est beau. Fallait des nerfs. Et, si tu me passes l’expression… Des couilles.
— Ah…
—T’imagines même pas…
— Tu t’y es déjà collé ?
— Plus ou moins j’avoue.
—Vraiment ?
Enfin… c’était il y a très longtemps. C’était quand même, un sacré défi pour l’époque et vu de la situation actuelle, ça ne le ferait pas…. les temps changent….
— Tu as raison : comme ça passe!… Même pas le temps de…
— … se retourner…
— C’est pas qu’on soit de Mathusalem tout de même… mais à l’époque… on ne connaissait pas ça… (la crise) On y allait à fond et à visage découvert.
— Sans accessoires tu veux dire.
— Oui ! Tout de go… sans chichi… C’était sûrement maladroit j’avoue que ça ne faisait pas dans le détail… mais ça avait le mérite d’y aller. Et comme qui dirait… (qui déjà)… on y allait… mal peut-être… mais vite… on ne sortait pas la grande artillerie. Maintenant c’est : principes en tous genres. Assignation à… et tout ce qui s’en suit… cellule de sur cellule de… en plus ça peut nous péter à la figure à tout moment, ils le disent… tu l’as entendu aussi, Non?… il est possible que j’exagère… et… dans le fond, Dieu seul sait… Bon… sans vouloir à tout prix refaire le monde j’ajouterai qu’on va dans le mur et que c’était prévisible… au niveau de tout… comme à propos de rien… C’est vrai. Tu ne crois pas ? … Du grand n’importe quoi… Non? en plus ils ont trouvé le moyen de se tirer dans les pattes; du coup… si on réfléchit deux secondes — et aujourd’hui c’est devenu rare— ce qu’elle a mis en œuvre est incroyable… inouï même… cette intuition de ralentir… cette lenteur à l’allumage… c’est du travail de pro… elle a mis les freins… discrètement… c’est là que réside le vrai message… Quel talent!… pas besoin d’être grand clair pour comprendre. C’est une provocation qui ne paye pas de mine, une guerre des nerfs… (en sourdine)… Une guerre larvée si tu veux.
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non mais si… enfin plus ou moins, c’est ça… oui mais non, enfin jdis pas… attends, il y a aussi le plan du chameau, tsais ?… là, tu te souviens… elle jouait dedans, jt’assure… non ? tu crois ?… Non, là, mais si, non, mais là tu m’étonnes… allez vazy
Aaaah l’audace et le caractère de feu des Nathalie !… il y a quelque chose de Tennessee dans les incipit de Natalie
Merci, Nathalie, vraiment, Merci pour « Vraiment ! ». J’dis ça, j’dis rien. et puis l’élision du « a » dans « quand on d’autres chats à fouetter » me rappelle Perec à moins que Mallarmé, l’absente de tout bouquet. Et puis cette chanson, Z’avez pas vu Mirza ? Franchement. Chapeau. Alors là. MDR = Mort.e de rir.e.s. Où est donc passé ce chien ?
Bon.n.e. aprè.s-midi
alors oui ! mais je l’aurais coincé dans son bloc vraiment, plus dense, il gagnerait « grave » en force 😉
faut oser le long ! (mesurer en temps de scène ?)
tu veux dire pousser le dialogue? J’ai sûrement un peu bâclé ma copie pour cause de retour à la case départ. (Bon, Vais tenter de remplir une scène )
Encore, encore , encore…Pure merveille… Merci Nathalie Holt, Merci de vous.
Moi aussi je comptais poser mon cul sur la commode. Merci Nathalie pour ces crocs du croquis.
Magnifique collier de perles. Et le mieux c’est qu’elle brillent de tout leur sens !
rien que le titre mérite une récompense 😉 quel enchaînement, quel rythme ! je trouve que t’aurais pu continuer en fait sans donner aucun sujet, juste l’enchaînement des formules toutes faites sans qu’on sache jamais vraiment de quoi tu parles 😉
Piero, Françoise, Agathe, Caroline. François, Ugo, Emmanuelle, Christian, Ysa-Lou… merci beaucoup de vos retours pour avancer et réfléchir .
A la ligne ou en bloc désormais, ça saute aux yeux, dans tous les cas: quel talent Nathalie Holt. Merci, merci, merci.