Rien autour du bruit, des cuillères, des tasses & des tables
Suspendue à cette vie Présence qui érafle Corps entravé. Paupières scellées.
Présence imprégnée dans la peau Qu’on peut pas retirer
A moins de griffer avec les dents jusqu’à découvrir la chair
Regarder là-bas là où c’est l’autre monde
le silence le silence sans bruit et sans absence de bruit
le chaos du battement de mon cœur
si je bouge mon bras je ferai trembler la terre
je ne veux pas faire trembler la terre
je ne veux pas faire de bruit
juste le silence
je ne veux pas le déranger
je ne veux pas voir sa fin
je souhaite éteindre mon cœur et le laisser me border
le silence
surtout
le silence existe sans nous
Mon cœur déjà trop de bruit
les battements de mon cœur comme ils sont vulgaires
nous sommes fait pour le silence.
qu’on me laisse là, seule, toute seule, avec ma nuque, mes doigts, mes lèvres et quand je serai morte ils seront encore là à me taper la tête contre les parois en bois de mon cercueil. A mettre leurs doigts dans ma gorge pour que je vomisse les rats, les loups, les porcs, les monstres
les perles.
Je sais qu’avant le ciel était bleu.
« nous sommes fait pour le silence. »
Belle expression si juste et paradoxale ici. J’ai pensé à Hamlet :
What do you read, my lord?’
Words, words, words. ‘ .
C’est d’une beauté et d’une force précieuses. « si je bouge mon bras je ferai trembler la terre »: je suis retournée 💔💔💔