Percée du corps entre les eaux. Premier naufrage. Les côtes se cognent contre l’écorce, yeux clos dans liquide chaud. Les gouttes tombent. Goutte l’une après l’autre brouille miroir du ciel. Quelque lumière est une couleur qui vibre. Bourdonnement qui entend bouillon de l’arbre, surgit vision ! Emportement du corps dans l’eau, une fusée fripe la surface striée d’écume. C’est mon enveloppe qui s’emporte. C’est ma chair, elle devient peau de mer, les yeux ouverts sur le flou à venir. Suspension de noyée. Débute promenade des jambes difformes me conduisant vers moi-même, vers ce qui est changeant, mouvementé, relatif aux nuages.
(il n’y a pas de couleurs, il n’y a que de la lumière disait je ne sais plus qui) (Renato Berta, ou quelqu’un de cette corporation je crois) (ça va ?) (bienvenue !)
C’est tout à fait ça ! Heureuse d’être par ici, merci Piero !
On lit différemment quand on écrit… happée par votre texte chère Alice! Moi qui ai changé mon titre de « eau » en « peau » et hésitait pour « peau d’eau » c’est dire si « peau de mer » me donne des frissons. Avec ou sans écriture , la lecture de votre texte est de celles qui m’enchantent…
Merci Sophie pour cette lecture attentive. Les mots d’eaux de votre texte m’enchantent également !
relatif aux nuages c’est le début d’un immense voyage d’eau-ciel !
Merci pour ce texte. J’ai pris beaucoup de plaisir à te lire