question à la communauté

pourquoi utilise-t-on le terme de codicille ici ? qu’est-ce qui a présidé au choix de cet usage, à l’adoption de ce terme ? y eut-il un moment, une circonstance spéciale, où cela se décida? terme que j’ai repris à mon tour. dont je m’aperçois seulement maintenant qu’il signifie : acte ajouté à un testament pour le modifier. conférant au fond à chaque écrit d’ici qui s’en complète une valeur testamentaire. ou qui tout juste rappelle de tout écrit la valeur testamentaire.

à vrai dire, je pensais qu’il s’agissait d’un mot plus ou moins proche de celui de commentaire. commentaire, scholie, marginalium.

(Définition ancienne de CODICILLE s. m.est un écrit par lequel on adjouste ou on change quelque chose à un testament, soit sous seing privé, soit par devant des personnes publiques. Il y aussi un livre de Raymond Lulle, qu’on appelle codicille, où on pretend qu’il a laissé le secret de la Pierre Philosophale à ses Disciples qui le pourront entendre.)

A propos de véronique m

même si je perds le fil, je m'en sors plutôt bien mal.

7 commentaires à propos de “question à la communauté”

  1. je crois que c’est venu à un moment (une espèce de retour sur soi) (une attitude réflexive) – ça a dû se faire sans discussion – je crois que tu peux en comprendre (?) mieux le fonctionnement (?) par une petite chanson
    « la camarde qui ne m’a jamais pardonné
    d’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez
    me poursuit d’un zèle imbécile
    alors cerné de près par les enterrements
    j’ai cru bonde remettre à jour mon testament
    de me payer un codicille » chantait le poète…

  2. Merci Véronique d’interroger ce mot. Au delà de son sens testamentaire, inapproprié ici, c’est en tant que metatexte, texte sur le texte, qu’il faut l’entendre à mon sens. Tel une note de bas de page, une post face, un écrit en marge, le métatexte est une porte de liberté, un moyen de s’echapper, y compris de la consigne. Et peut être même une chance de perdre le fil, voire de faire perdre le fil au lecteur lui même. Qu’importe alors le texte si métatextes et paratextes prennent le dessus.

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