pourquoi utilise-t-on le terme de codicille ici ? qu’est-ce qui a présidé au choix de cet usage, à l’adoption de ce terme ? y eut-il un moment, une circonstance spéciale, où cela se décida? terme que j’ai repris à mon tour. dont je m’aperçois seulement maintenant qu’il signifie : acte ajouté à un testament pour le modifier. conférant au fond à chaque écrit d’ici qui s’en complète une valeur testamentaire. ou qui tout juste rappelle de tout écrit la valeur testamentaire.
à vrai dire, je pensais qu’il s’agissait d’un mot plus ou moins proche de celui de commentaire. commentaire, scholie, marginalium.
(Définition ancienne de CODICILLE s. m.est un écrit par lequel on adjouste ou on change quelque chose à un testament, soit sous seing privé, soit par devant des personnes publiques. Il y aussi un livre de Raymond Lulle, qu’on appelle codicille, où on pretend qu’il a laissé le secret de la Pierre Philosophale à ses Disciples qui le pourront entendre.)
je crois que c’est venu à un moment (une espèce de retour sur soi) (une attitude réflexive) – ça a dû se faire sans discussion – je crois que tu peux en comprendre (?) mieux le fonctionnement (?) par une petite chanson
« la camarde qui ne m’a jamais pardonné
d’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez
me poursuit d’un zèle imbécile
alors cerné de près par les enterrements
j’ai cru bonde remettre à jour mon testament
de me payer un codicille » chantait le poète…
ça c’est une réponse ( ouverte)
à Piero
oui, c’est assez ce que je pressentais, cimer
à Nathalie
oui, oui, c’est vrai, réponse ouverte dans une plage du sable fin de Sète..
(des codicilles, il y en aurait 424 sur le site… le premier remontant au premier juillet 2020 (les outils du roman).
https://www.tierslivre.net/ateliers/fabubu-1outils-du-roman/
adopté ensuite par plusieurs à partir du 29 juin 21, https://www.tierslivre.net/ateliers/voodoo-russian-airlines/ , au cours du cycle faire un livre, et plus jamais abandonné.)
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Merci Véronique d’interroger ce mot. Au delà de son sens testamentaire, inapproprié ici, c’est en tant que metatexte, texte sur le texte, qu’il faut l’entendre à mon sens. Tel une note de bas de page, une post face, un écrit en marge, le métatexte est une porte de liberté, un moyen de s’echapper, y compris de la consigne. Et peut être même une chance de perdre le fil, voire de faire perdre le fil au lecteur lui même. Qu’importe alors le texte si métatextes et paratextes prennent le dessus.
Merci Hugo pour ces précisions précieuses
Merci Ugo pour cette définition qui fait le mot échapper à lui-même (et me donne à penser)
Oui, Ugo, c’est bien comme cela que je l’entendais. J’en ai souvent abusé, m’en suis souvent amusée. Et il est même arrivé qu’il me ré-oriente, m’ouvre de nouvelles perspectives. Et j’adore les lire chez les autres. Le « making of » du texte, son face à face avec la consigne.
(Il se trouve que comme j’écrivais ce mot ce matin, j’ai tout d’un coup eu un doute, j’ai craint m’être trompée, et il a fallut que je vérifie son sens dans le dictionnaire, qui m’a étonnée.)