Et voici la dernière proposition du cycle «pousser la langue», entamé fin juin 2019. On a inauguré avec lui cette plateforme, elle est solide et à tout bientôt pour un nouveau cycle !
• dans le premier récit d’un livre désormais culte, «Meurtre», son premier livre (Gallimard, 1964), Danielle Collobert oppose un «oeil extérieur» percevant l’ensemble de ce qui lui fait face, situation, spatialités, à un «oeil intérieur» dont le monologue interprète ce qui lui est donné à voir – cette dislocation, ce décollement a une conséquence immense : laisser paraître à nu, et matériellement, la frontière entre corps percevant et mental – alors le sujet n’est plus maître de l’énonciation, qui s’exprime par ce conflit même, et l’irréductible autonomie de cet «oeil extérieur» qui n’est que perception, tandis que son opposé, «oeil intérieur» dispose de la plus totale capacité à distordre, amplifier, interpréter, ramener sur soi-même.
Et comme toujours :
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C’est toujours très excitant, j’adore ce moment où l’on découvre la proposition, on est d’abord interloqué, et puis… on se lance ! Merci.
Oui c’est vrai c’est comme un cadeau qui arrive, et les cadeaux de FB sont hyper bien emballés, donc hyper durs à déballer ! bon 30 novembre, c’est juste mais ça fait parti du cadeau, pas trop de temps pour procrastiner là…