Mon premier carnet m’a été offert : Paperblanks format A6, couverture rigide aux motifs imitation grimoire avec petit fermoir en fer. Je n’aurais jamais acheté un carnet de ce genre, mais le fait qu’il m’évoquait le journal intime de mon enfance (j’avais si fort envié celui de ma cousine qu’on finit par m’en offrir un semblable) a certainement joué en sa faveur. C’était une époque où je partais régulièrement en tournée pour un spectacle ; j’écrivais dans le train ou dans ma chambre d’hôtel. Il débute le 22 mars 2014 à 10h30 dans le Thalys, quelque part entre Paris et Bruxelles, par une phrase qui dit qu’avant hier c’était le printemps ; il se termine le 17 mars 2015 (cette fois-ci l’heure n’est pas notée) à Ixelles, en prétendant que l’art est une façon d’aimer la vie et de lui rendre grâce. J’aurais beaucoup de mal à expliquer pourquoi les quatorze dernières pages sont restées vierges, encore moins pourquoi la plupart des carnets qui ont suivi ont emprunté le même schéma.
beaucoup aimé ce carnet journal.
moi aussi
et me tranquillise la fin, parce que me demandais pourquoi n’aviez plus rien noté depuis 2015
Un chaleureux merci pour les commentaires
Hélas le carnet de FL ne semble pas encore ouvert. Reste donc à le commenter ici : il y a de l’eau en dessous l’attestation, en effet. Quelqu’un l’a remarqué. Merci.
Oui, je n’ai pas encore ouvert de carnet, car pour l’instant je n’ai pas vraiment plus à proposer que les petites notes que j’envoie par mail tous les jours. En tout cas merci de venir me retrouver ici pour commenter cette phrase de réveil, flottant au large du grand carnet.