C’ est le livre qui contient tous les livres, qui contient tout ce qui nous a fait aimer les livres. Il tient du conte, du merveilleux, de l’histoire des peuples , des rêves, des violences, hors du temps mais ancré dans des lieux, foisonnant d’humour mais aussi d’ironie. On y reconnaît l’univers de son auteu et ce n’est pas le premier que j’ai lu de lui, ce n’est pas non plus celui dont on parle le plus mais le relisant se mêlent en moi tout ce qui a fait de la lecture un plaisir jamais étanché , des joies de l’enfance et des expériences adultes. L’Inde et Florence pour donner deux indices. On y baigne dans ce vrai-semblant à la source de la nécessité de recit qui irrigue tous les peuples de puis la nuit des temps. Il s’y trouve à la confluence. Certains livres vous révèlent, vous troublent, ouvrent des espaces. Celui-ci est le pays où l’on s’est déjà perdu et que l’on reconnaît en saisissant cette main complice que l’on ne veut pas lâcher.
