D’un coup là comme ça je montes dans les nuages pour observer comme si j’étais un simple fantôme. Observer ma maison, cette maison où tant de choses se sont écroulés. Perdus à jamais dans le passé. D’en haut bien sûr on voit le toit de notre maison de celle du voisin et du petit cabanon, l’ardoise de l’hangar fatigué par le soleil brûlant tout au long de l’année. D’en haut je vois une masse noire gesticulé, surement un chien, Maman doit les faire promener. D’ici je peux voir les vignes à côtés, les poulets qui sont encore chez le voisin,ici le terrain paraît encore plus grand, il est si vaste, et si petit à la fois, c’est peut-être là la beauté du monde : si grand à notre échelle du quotidien, si petit à l’échelle de l’extraordinaire.