Le souffle lui manque, ses bâtons de marche l’embarrassent. Il faut escalader les rochers. Il avance comme on grimpe à une échelle en faisant attention à ne pas tomber. Il traverse un nuage, les gouttes de pluie si fines se mêlent à ses larmes. Il est là et ailleurs, au loin des voix de toutes les couleurs. Au milieu du paysage rouge flamboyant, une énorme pendule le regarde. Son bruit lancinant de tic tac lui harcèle les tempes. Un rayon de soleil lui transperce les yeux. Au sommet, tout est dévasté. Il ne reste rien. Où est-il ? Il se frotte les yeux, les ouvre péniblement, le bruit de l’énorme pendule n’est qu’un volet qui claque au vent. Rêve, réalité ! Soulagé il prend le temps de se réveiller. Ses vêtements traînent sur le parquet. Cette chambre, le chalet impossible à trouver et enfin exténué pousser la porte, se déshabiller et s’allonger.
En peu de mots le décor est planté, on y est. J’aime bien « des voix de toutes les couleurs ».
Merci Claire
Oui ! On veut en savoir plus !
Je me suis forcé à écrire long pour la 1 mais ton texte me conforte dans le souhait de reprendre pour faire plus court et efficace.
Merci Jérôme.
La dernière phrase comme un clin d’œil à Perec » (#été 2021 progression #1) 😉
Bien vu ! circonvolution imaginaire de l’inconscient …
Merci Cécile
attends de savoir ce que sera son réveil
Merci Brigitte pour votre lecture. Moi aussi j’attends de savoir ce que sera son réveil