Saint Apollinaire un cimetière plantes quelques épaules hautes pas très loin une maison octobre chocolad chaud cette odeur qui réunit une marmite sur la table une balade les rires éparpillés d’un côté et de l’autre de la toile cirée la louche en attendant les bols ornés de leurs rouges de motifs passés une solitude bruyante les toilettes pour seule parenthèse madame Magnin et sa peau rembrunie une photo sur le vaisselier derrière Jean-Marc un avion la jeunesse en noir et blanc le calme le silence des pas sur les graviers les appels au loin le rempotage quelques plantes et dans un soleil froid vouté les feux rouges les publicités les voitures les devantures les restaurants les cafés l’énergie des passants la médiathèque le soir tombant tout prend l’empreinte de ce temps qu’on maintient dans un rituel de chocolat