Lever tard un jour sans nom, sans chiffre, sans année. Il faut dire, je n’avais pas de mondes à sauver ce matin, pas de bouclier à faire briller, ça je l’ai déjà fait hier. Il brillait tellement qu’hier soir en me couchant, j’ai bien senti que le matin serait…différemment le même. Le premier même peut être ?
Bébé veut sortir. Il faut dire qu’elle a plus de 6 mois, qu’elle a eu tous ses vaccins et qu’elle a été opéré. Bref, toutes les cases ont été cochées depuis la promesse. « Tu sortiras ! Je t’assure qu’on a bien compris que tu étais « un chat d’extérieur ». On veut juste que tu sois bien armée pour ça…encore un peu de patience. ».
Hier elle a grimpé pour la première fois à son premier arbre, le laurier. Heureusement que Basile nous l’a étêté. Arrivée en haut, son miaulement s’est fait plus…moins… « allez, tu es montée, tu dois trouver une solution pour redescendre…tu peux y arriver ! ». Quoa ? Je n’ai pas projeté l’entièreté de mon corps avec tout ce qu’il y avait entre lui et elle pour « la sauver » ? Non. « Allez, toute seule, tu peux y arriver ! ». Et le premier mouvement de bassin pour redescendre d’un niveau. « Voilà ! comme ça ! prends ton temps ! tu as trouvé ! ». Et hop, hop, encore hop. Tranquillement, elle est redescendue par elle-même. « C’est bien Agatha !!! bravo !!! ». Je vous jure que dans ses yeux, il y avait de la fierté. Mais on l’a quand même rentré direct.
Chaque jour sa petite victoire.