Ce qui coule, la vie, le sang, l’eau, le Titanic. Ce qui ne coulera pas, la plume, le bouchon, le canard, mon stylo, le bateau sauf le Titanic et quelques autres. Ce qui flotte, le bois, une pomme, les idées dans l’air, une orange. Ce qui ne flottera pas, la pierre, une bille, une pointe, un clou. Ce qui prend l’eau, la chaussure trouée, l’homme, sa vie. Ce qui ne prendra pas l’eau, mon imperméable. Ce qui est traversé par l’eau, la ville, l’homme. Ce qui ne sera pas traversé par l’eau, la pierre, le marbre.
La solidité du marbre vient atténuer symboliquement la fragilité de la vie de l’homme. De la même manière que le stylo qui ne fuit pas résiste aux coulées de sang. Belle idée.
C’est bon d’être étonnée, cueillie, … Comme par votre texte. Oh oui, il y a tout cela auquel je n’aurais pas pensé sans votre texte qui fait se toucher petites et grandes choses. Merci.
J’aime beaucoup, très réussi.
Cet inventaire poétique de contrastes aquatiques dit beaucoup de choses en peu de mots. Merci Danielle
Belle traversée en peu de mots… et drôle en même temps !
Superbe…
un petit bijou d’eau…
Le Titanic… oui, bien sûr, toujours associé au naufrage… la vie qui coule et qui prend l’eau, à développer dans un prochain texte ?
J’aime beaucoup le principe que tu as trouvé, la progression en regard, en oppositions