Le ciel s’ouvre dans un grand fracas, les nuages s’entrechoquent, éclatent, lâchent l’eau, de l’eau, de l’eau en gouttes, de grosses gouttes tombent sur la ville asséchée, bondissent, rebondissent sur les surfaces poussiéreuses, des gouttes comme des perles qui se perdent dans les rues, roulent, glissent, finissent en ruisselant sous les bottes des enfants qui sautent dans les flaques, s’éclaboussent, crient de joie, bouche ouverte, boivent l’eau, la saisissent à pleines mains, doigts ouverts, l’eau file entre les doigts, la pluie redouble en force, claque, gifle, d’abord câline l’eau devient dure, ils se sauvent en courant dans la pluie qui fouette, qui nettoie, qui lave la ville, et la ville sent bon sous la pluie de printemps.
Heureuse de revenir ici te lire, Monika ! Toute la sensualité de l’eau, de la pluie, fait écho ! A te lire encore… Bises
Coucou Marlen, la pluie, ça va, c’est la suite qui sera dure!
Bises