Goutte à goutte. Ce n’est rien d’abord. Un ploc. Une absence de ploc. Un ploc. Blanc. Ploc. Blanc. Ploc. Blanc. Ploc. Combien de blancs et de plocs jusqu’à l’insupportable ? Ploc. Le choc est léger. Ploc. Au même endroit exactement, et l’on sait que l’eau gagne à la fin, qu’elle gagne toujours à la fin. Ploc. C’est, au ralenti, une explosion de gouttes encore plus petites, des éclabou… Ploc. Des éclaboussures. Une flaque de plocs qui s’évaporent le sol aussi… Ploc. Aussitôt touché. Des années, des siècles, des plocs, encore des plocs, et des millénaires de plocs jusqu’à la stalagmite.
(il y aurait à peine un supplice)
C’est cela. Le supplice. Ploc, une nouvelle proposition de l’atelier. Blanc, un texte. Ploc, une nouvelle proposition de l’atelier. Blanc, un texte. Et, à la fin, la stalagmite qui fait livre.
Superbe image !
Belle introduction, à la fois musicale et hors du temps. Ploc. Merci.
Merci pour ce salut à l’accumulation de l’infime !