PLEINE bouche interpelle les, vocifère, les morts ne t’en voudrons pas, tu ne peux pas archiver l’absence de visibilité, tu peux faciliter l’attention sur le sujet, observe PLEINE dents arrache des bouts de questions, retourne en langue et réduit l’indicible, tout se positionne franc dès lors qu’on souhaite en face l’œil vrai, PLEINE terre, roule, creuse, enfoui légitimes revendications, chants batailles, une guerrière solidaire, tu ne fais pas pour toi mais pour toutes, l’essentiel PLEINE charge les épaules affrontent, elles portent des bouts, du sang dégouline hors sol, et se répand sur les os échappés, n’oublie pas, celles d’avant, derrière une armée te pousse contraire au vent, elle sait l’embourbement des masses qui s’agglutinent PLEINE solitude, tu crois, tu n’es pas, il y a toujours, un œil vigilant, une oreille au aguet, si ton corps ne se déplace pas ton âme suit, de loin elle peut effleurer les peaux inertes, PLEINE balle déboule chamboule retourne sur ton passage même gracieux la trace compte pour qui déterre, PLEINE, entière, grandiloquent le monde rond, le corps plein, le pas lourd PLEINE possession, le goût de l’action sur les doigts, soit PLEINE et fière, les brisures léchées et avalées PLEINE chaire.
Une bonne idée que d’embrayer tranquillement sur un autre cycle en solo, pour garder le rythme et la discipline d’écriture. Je retiens. Je l’ai fait il y a longtemps sans pour autant publier sur wordpress mais pourquoi pas.
J’essaye de ne pas perdre completement mon energie. J’ai beaucoup de monde chez moi et peu d’espaces mais je tente de m’octroyer un peu de temps…
J’aime PLEINE ment ce texte et cette photo à croquer la fleur, et le sang et le rouge et les os et les morts et le tout qui s’écrit dans tes mots. Merci.
Merci Clarence de me lire meme hors cycle. Je tente la lancée mais les jours passent vite.