Avec la force d’un météore, dans une farandole d’étoiles, je me pulvérise en des milliards d’éclats…
Tocsin assourdissant dans les oreilles, tempes battantes au rythme d’un taiko endiablé, des torrents de sang dilatent les veines, les étirent et les compriment à l’infini, morcelé et brisé, je suis aspiré sans force dans l’ouragan qui s’engouffre du plafond fissuré…englué, vidé, comprimé…ruisselant, haletant…fétu de paille, je retombe sans rebond…départ immédiat dans un looping de grand huit.. balloté bousculé…plongée sans fin dans une mare d’eau de sueur…mon corps ricoche contre le mur…renvoi vers le plafond dans un ace de set gagnant, oeil poché par point marqué…corps et tête écartelés, tiraillés entre sol et plafond, tempes en étau entre ciel et terre, corps vrillé à se rompre, hélice humaine, je repars sens dessus dessous, en dessous du plafond mais au dessus du plancher, estomac convulsé, tire-bouchonné…Accalmie dans les planètes du plafond…elles me regardent…oeil vert…oeil noir…se chevauchent…s’attirent, se cherchent, s’évitent…ballet d’atomes en suspens en perpétuel recommencement. Ne pas tourner la tête. Ne surtout pas bouger car la tempête n’est jamais loin. Mon ventre est pilonné par des volcans souterrains. Des borborygmes de fiel, montent inexorablement…dans un hoquet étouffé, je cherche la bassine, d’une main malhabile, sans quitter des yeux les yeux du plafond…
Grand voyage ! merci
merci à vous
Merci pour ton texte
merci pour le commentaire
« ballet d’atomes en suspens en perpétuel recommencement », j’ai beaucoup aimé cette valse des planètes. merci.
Le titre, lui, m’a empêché de vous lire, un moment. Trop utilisé, trop galvaudé…
oui sans doute…mais utile pour décrire un reflet de l’âme, des lueurs etc…un simple plafond en placo ne m’inspirait pas du tout. Merci pour le commentaire