L’estacade lancée sur le mer deux silhouettes iInclinées l’une sur l’autre dans le contre-jour face au large l’horizon sépare le ciel blanc lavé de bleu de l’eau pâle.
gros édredon gris affalé sur la mer reflets mobiles remous remuants horizon biaisé.
Lignes de fuite : muret talus d’herbes garde-corps rangées de vitres de la vieille bâtisse bouffée par les embruns au croisement posé tranquille banc écaillé seul au monde son téléphone le panneau rouge et blanc dressé interdit le stationnement aux voitures moto vélos précision : sauf livraisons
le chien d’abord coupe la courbure de la promenade le monde partagé en deux à gauche la terrasse du bistrot les vues plage la mer paisible elle ensuite en doudoune rouge.
les yeux sur les pieds le couple en confidences l’horizon presque d’aplomb l’asphalte rouge les gros nuages pèsent
Accrocs dans l’asphalte brique une flaque grenat le jogger d’après-midi dépasse la poubelle à couvercle jaune le muret court
au centre rien, la promenade poursuit son point de fuite la poubelle emmaillotée dans son sac plastique des fragments de pylônes en béton un galet énorme le cartel pour les touristes le cycliste en short et casquette lèvres pincées dans l’effort les joggers s’essoufflent derrière
le brise lame remis droit sous ciel penchée
un grand bol d’air – iode – fait du bien
On s’y promène avec toi au cœur de ces « flashs » qui réveillent notre propre mémoire dans les détails. Merci beaucoup Catherine.