Tu as choisi un Rollefleix. Prolongement de toi-même. Il ne dissimule pas ton visage. Il ne saurait y avoir d’écran entre toi et la ville. Tes photos c’est avec tes tripes que tu les fais. L’objectif à hauteur de ton nombril. Tout cela est inconscient bien sûr. Tu ignores même que la plupart resteront là, dans ton ventre à l’état de gestation puisque tu ne pourra jamais les contempler, tas de pellicules entassées dans une cave loin de la lumière. Sûrement, tu ne penses pas à tout ça lorsque tu parcours les rues de New York. A quoi penses tu? Personne ne saura jamais… tu nous laisses le bruit assourdissant de la mégapole tout autour de toi. Et puis un peu de toi, comme une fragile pellicule en négatif.
Bonsoir Géraldine
Merci pour ce contexte et pour ces instantanés pris sans affêterie. Le regard est dans le ventre. Présent.
J’aime l’image de ces photos qui restent dans le ventre. Et la fragilité de ces instants. Merci.
Merci Géraldine pour ce rappel à l’ordre des tripes avec Vivian Maier. Merci.
Merci à tous les 3!
Merci pour ce beau portrait. Vivian (et Diane) des yeux au ventre .
Merci, pour ce bel hommage ! Oui, à quoi pensait-elle ? Ses photos sont-elles plus belles sans la réponse?
mais quelles images elle a laissé ! et combien merveilleux qu’elles soient revenues au jour
Et la qualité des clichés ( mon frère a investi dans un rolleiflex… mon dieu que ça a l’air complexe!) qu’elle n’a jamais vu… nous sommes bien ridicules avec nos appareils photo sur nos smartphones… et cette série extraordinaire d’autoportraits qu’elle nous laisse. Que cherchait elle a voir/ à montrer dans l’infini vertigineux de son reflet? … merci Vivian
quel noir et blanc, c’est saisissant…
ton petit texte tout en percussion et en simplicité
beaucoup aimé…
Merci Françoise pour ta lecture 😌