Le dos cambré le port altier bedaine et calvitie assumées au bout de la laisse rétractable un petit chien tondu aussi malingre que lui est massif dans l’autre main son sandwich mitraillette perd ses frites.
Elle cherche la minceur du côté de l’afghan son lévrier la suit elle lui sourit il voudrait lui rendre la pareille.
L’embonpoint leur va bien à lui le blagueur théâtral comme à son labrador jouette affublé du nom d’un couturier japonais.
Saoul il est assis sur un banc public une cannette de bière à côté de lui il a libéré son chien un brave batard rodé aux frasques de son maitre pour l’heure occupé à applaudir à crier et à gesticuler pour encourager des joggeurs comme s’ils terminaient le marathon des jeux olympiques.
Il part toujours avec sa canne de randonnée autant pour soutenir sa marche devenue hésitante que pour défendre son chihuahua des crocs de molosses mal intentionnés.
Bonjour Jean-Marie
Maîtres et chiens… voilà de beaux portraits habilement tournés ! Arrêts sur image urbains. Merci !
Belle idée de ces portraits-chiens (sûrement inspirés par l’image iconique de Moriyama…), chiens accompagnés ou accompagnant
Plaisir à lire ces fragments brefs…
Merci Françoise, merci Fil !
belle série (et un coup de coeur pour le batart supporter)
Merci Brigitte!