une date; une image; une recherche
chercher la date du 4 septembre – au hasard prendre 14 (première occurrence peut-être bien du générateur de recherche sur le site)
– il s’agit du vase communicant #50 réalisé avec l’ami Chasse-Clou – on s’envoie une image, et on brode, disons, l’un(e) publie l’autre – je n’ai gardé que ceux qui venaient (les miens se sont perdus – de son image de ce jour-là je n’ai pas souvenir)
– elle est prise du train qui relie Cascais qui va à Cais do Sodré (une gare) à Lisbonne – le Tage oui l’océan, tu sais quand commence l’un qui finit l’autre où il se jette ? moi non plus – l’image date de deux mille neuf – l’après midi, on a mangé (des frites) sur le port, à l’ombre – après l’autobus qui venait de Sintra et le type conduisait comme un dingue (sûrement comme d’habitude (plus tu va vers le sud plus les types conduisent comme des dingues – les femmes aussi, comme disait Eliane (était-elle en relation avec Paul-Émile ? je ne saurais le dire et ne le chercherai pas tout de suite) (secondes noces)) – puis on a pris le train – depuis longtemps je connaissais à peu près cette image je l’avais déjà lue, le docteur Pereira qui doit faire une cure d’amaigrissement (il a la chance de disposer d’un médecin compatissant et intelligent – ça se passe sous cette ordure de salazar) s’en va à la clinique, mais s’arrête ici pour aller nager – on ne le reconnait pas, les gens sont trop loin – il est là cependant l’eau est froide – le matin même, dans le train qui allait à Sintra on avait trouvé sur le siège devant nous un de ces journaux gratuits qui portait la photo de Michael (c’est sans tréma) Jackson qui venait de mourir – ça m’a fait le même effet que lorsqu’on a appris la mort d’Elvis (the pelvis) Presley au siècle précédent (soixante dix-sept, j’étais dans un train aussi, je bossais) (en août) –
qui sont ces gens ? photo d’une radio numéro un (qui est aujourd’hui une chaîne abjecte)
le train passe j’ai un téléphone portable, en rentrant à Babylone, quelques jours après (en juillet neuf donc – avant de partir en Bretagne, j’avais à travailler) coller toutes les images dans un dossier – si je cherche je le retrouve –
dans le disque dur de la maison brûlée (ce sont les couleurs à la Delaunay (Sonia ou Robert, c’est comme tu préfères) que j’ai aimées)
– le décrochement de l’horizon, le traitement le redressement ( elle est moins bien avoue
– je n’ai pas touché aux couleurs – si je cherche l’originale je la retrouve – mais pourquoi faire ?
– irrésistible de prendre une autre image
la ressemblance entre les images de plage fait penser que, peut-être, cette image indiquée mienne n'est en réalité (est-ce que ça a une réalité ?) qu'une prise de vue ordinaire du robot - le souvenir de la prise d'image ne vient pas (à raison de dix à vingt prises par jour,c'est assez compréhensible) :le train passe-t-il si près de l'eau ? Pereira passe sous le pont du chemin de fer (mais y passe-t-il vraiment ?)
Hello Piero,
contente de lire ton entrée en matière, moi un peu de coté mais pas tant finalement, ce qui est génial est ce pétillement qui reprend à reprendre, les voix/ les voies amies qui se remettent à bruire, – sinon pour Elvis pareil dans le train, en Irlande ce jour-là, les journeaux en anglais et à l’envers dans les mains des voyageurs, un effet comme déflagrateur, ou irréel, pour moi comme LE premier mort, la certitude que Ben oui, alors c’est vrai, un jour tu es là, le lendemain tu n’y es plus, comme ça, et le soleil brille sans broncher, (ou la pluie ? il faudrait revoir un calendrier météo pour vérifier). Bon dimanche, Cat
« la ressemblance entre les images de plage… » dans l’image sans retouche, il semble que les gens au bord droit de l’image, en bas, vont tomber. Tomber où?
Je ne suis pas certaine que l’annonce de mort de MJ m’ait saisie, Isabelle l’amie des année de philo qui est prof aujourd’hui a dû m’appeler bouleversée… je me souviens avoir dansé sur Billie Jean qui passait en boucle … « tes voix amies qui se remettent à bruire » c’est joliment dit Catherine Les voies et les voix de Piero: aimer les retrouver.
Bonjour Piero. Content de te lire à nouveau !
J’avais dix-sept ans, j’étais à Bremen en Allemagne du Nord, chez une femme qui était coiffeuse. Elle a pleuré routes les larmes de son corps, le jour où Elvis est mort.
Pour Michael Jackson, beaucoup moins d’émotions pour moi…
Merci Piero.
Quel beau texte, Piero ! Cela me rappelle le trajet que je faisais tous les jours pour aller travailler à Lisbonne. A chaque retour, c’était un petit peu les vacances.
Mais je ne comprends pas comment Pereira allait nager dans un endroit super pollué à l’époque. Peut-être que je me trompe de plage ! 🙂
Catherine, Nathalie, Fil, Helena – merci à vous, content de vous retrouver…
je savais bien… honte d’en rester à trois (Carline, Nathalie et vous – enfin quatre parce qu’il y a eu Hugo) mais pas vraiment temps d’apprécier plus et voilà que, souriante, l’envie vient (bravo aux vases communicants)
très bien bonne idée…! (et merci de passer lire…)
» le Tage oui l’océan, tu sais quand commence l’un qui finit l’autre où il se jette ? moi non plus »
À côté de cela mettre une photo de plage… merci pour ce texte !
merci à toi Laure
toujours l’étonnement l’étonnement
le grand voyage le parti pour toujours
le soleil extra galactique sous les couleurs saturées d’émotions
être plein de gens sur la plage – itinéraires, voix qui se superposent
nous sommes tous des rails
grand merci Pierre !!
merci à vous d’être passée lire Françoise