Un rameau vierge tendu pour sauver des eaux dit la légende, elle se penche pour tenter profondeur. L’enfance efface les peurs et puis les autres jouent à s’affronter, des défis lancés cantonade construisent le désir, à gaver, se prouver vaillante, s’imaginer invincible, croire la légende. Un rameau dit je te rattrape, essai. La pluie ne vient plus, la rivière s’assoiffe, un corps ne plonge qu’à risque. La jeunesse percute le danger. Un après-midi d’été, le lierre brûlé du pont les cris encouragent, l’Adour au loin chante, la presque noyée chuchote : tu peux. Un frisson et un saut, des os brisés, presque noyée, à rééduquer. L’après ce sont des salles blanches, des tuyaux, un fauteuil et des pleurs, à rééduquer. Les copains viennent encourager, à se lever, le lit cage pour la légende, à réécouter.
2017_Ensemble_Ponts et chaussées_Cours d’eau_Béarn
Joli passage, dont on aimerait lire l’avant et l’après.
Merci Perle, je ne sais ce qui retiens la longue distance. je peine