Appuyez Parlez. Plus besoin de s’exiler. Marcher doit suffire. Maison à vendre. À l’Académie française. Appuyez Lisez. Au nom des oiseaux. Ne pas chercher le mode d’emploi. Or Or Or Or Or… Je suis francophone. Why Why Why Why… Laisser passer la lumière dans votre nouvelle machine finesse. Vous avez assez de muscles pour la porter à la poubelle. Ne rien jeter sauf l’indispensable écriture. Inscription dans le gras de l’image. Prochaine sortie à une minute. Mais avant réduire les pertes cachées par l’envahissement des lettres des syllabes des mots des syntagmes des phrases. Prenez soin de votre intérieur tandis qu’il devient intensément prestige. SCUZ SCUZ SCUZ SCUZ SCUZ… Les fictions de la forêt de signes. Sauter à la figure vous empêtre dans le gluant design des insignifications. Frites Ouvert. Un son UN SON 1 SON 1 SON… Un son dans le silence ébréché par les tags. Comer en souvenir étoile. Sortie non fléchée. Juste une indication qui prend de plus en plus d’importance à l’approche prend toute la place inclinée dans l’image éphémère marquée puis disparue. Propriété privée Défense d’entrer. Panneau qui ne se moque pas des indications. Lisible. Ce qui arrive après un temps de liberté plus ou moins artistique plus ou moins surévalué. Tout le monde devrait savoir. L’artiste précède le flic. KÉFYR. Trans is beautiful Trans is beautiful. KÉFYR KÉFYR… La vie commence à la fin de votre zone de confort. Vous le saviez. Sachez-le et tentez de voir au-delà des placardages. Rester éveillé. C’est marqué en toutes lettres. Slogan ou pas slogan. On veut de la saucisse de bourgeois à la cantine. Sur le mur. Sur tous les murs de toutes les enceintes. Et je fume du tabac de zone. L’édification au coin des ruelles. L’écologie sans lutte des classes c’est du jardinage. S’arrêter au grand hasard sous les panneaux de rue. Passage de la Vierge Cédez le passage. Hôpital Nord. On veut respirer parmi ces broussailles de caractères irrespirables. On suffoque le long des trains-graffitis garés en rase campagne. Être le mot le plus vite lu. Répétitions. Plusieurs effarouchements vibratiles. Les sceaux de la marchandise. THE BNT CREW THE BNT CREW THE BNT CREW… Traces vocables dessinées dans le dur. Calligraphies non savantes en oripeaux. Collages. Tracts fixés à la paroi. Affiches grandes annonces. Fête de l’Humanité. Vide-grenier à Saint-Martin. Drap et poteaux. Messages impersonnels. Avis à la population. Des durables des pas durables tout fixés par les photo-graphismes.
Un peu paumé à la lecture. Mais ça fait du bien d’être un peu paumé. Du coup, je relis. Toujours aussi paumé. Mais ça fait du bien…
Merci pour ton message JLuc ! Juste un texte-image avec des images-textes à l’intérieur… De quoi être un peu paumé, je le comprends !
Je te suis en ballade d’un mot à l’autre, merci.
Merci beaucoup Laurent pour ton retour qui me va droit au cœur !
saveur (et tant de mots-valises qui font grincer des dents) quel montage !
Un très grand merci Brigitte pour ton message ! Oui, un montage de textes-images et d’images-textes… les mots dans les images et inversement.
non mais je trouve que ça se lit très bien, que de la collecte ou du perso aussi dedans? moi j’aime bien…
Mille mercis Catherine pour ton message chaleureux ! Rien que de la collecte, mais aussi de la mémoire d’anciens mots relevés jadis et naguère.
Quel rythme ! On est bien dans la saturation urbaine des stimulis.
Merci beaucoup Olivia pour ton retour enthousiaste et enthousiasmant ! Saturé, oui, ce texte l’est.
Quelque chose du cut up… L’attention graphique renforce ta découpe fragmentaire. Impression de foisonnement comme on peut le ressentir à même la rue. Merci, belle captation.
Un très grand merci Nolwenn pour ton retour et pour le cut up !!
incroyable! (La vie commence à la fin de votre zone de confort) (Ne rien jeter sauf l’indispensable écriture) ce « collage » vit, tonne, sonne, tintinnabule, secoue, mord, c’est comme une marche à ellipses qui ne garde que ce qui crie un peu plus fort. Merci Fil.
Mille mercis Nathalie pour ton bon message ! J’ai vraiment aimé écrire ce texte-image tout plein d’images-textes.
L’exercice de ce photofictions #8 qui fait penser au cut-up atteint ici le summum avec cette impression supplémentaire d’avance rapide, d’accéléré. Donne le tournis.
Merci beaucoup Perle pour ton retour qui me touche vraiment ! Si j’ai pu mettre un rythme parmi tous ces mots, je suis très content.
Une enfilée incroyable, un débordement, quel maestria dans ton collage ! Bravo, on est là à sauter d’un truc à l’autre et la vitesse augmente, bravo,
Un très grand merci à toi Catherine pour ton retour !
J’ai bien aimé fabriquer ce texte et je suis vraiment content qu’il te plaise.
Quelle liberté! J’aime beaucoup.
Merci beaucoup Betty, quel beau compliment !