Piégée dans le reflet, main du photographiant en premier plan — douces lumières à gauche de l’image d’une fenêtre et des facettes d’un miroir — l’essentielle dans un flou un peu gris concentrée sur un écran — la main droite soutient le visage
Un seul long bras fort et fin — une longue et fine main gauche dont le pouce est hyper-mobile caresse la tête d’un chien tendu vers la main — noir et blanc un setter anglais aux yeux noisettes
Droite dans la ruelle d’un village — des murs de pierres — elle tient son appareil photo à deux mains devant son visage
Instable, accroupie sur ses talons, dans le sable d’une plage grise et bleutée — elle ne cache pas son visage — elle cadre — derrière elle, une autre femme avance sur la laisse de mer
La main droite qui tient la cigarette à sa bouche repose en partie sur sa main gauche qui soutient son menton — ses mains ne laissent voir que ce qu’elle veut et ses yeux qui regardent loin, imaginent peut être un instant apaisé
Fragments. Traces ténues comme regardées au compte fil sur une planche contact. Ces affleurements impriment leurs images. Merci Ugo.
Bonjour Ugo
Très beaux textes-images avec jeux de mains subtils. Merci pour cette belle lecture.
Merci Nathalie, merci Fil de vos passages et de tous vos écrits
des petites touches de voix mains mélées, droit but avec subtilité.
Merci J Hendrycks. Minimal donc moindre mal.
Mon corbeau inspiré de t’avoir lue, l’idée que j’avais ramenée de ma lecture de ton texte, c’est qu’on pouvait faire du beau avec du très court. Mais je n’avais pas laissé de commentaire. Jamais contente d’eux en général… Et ceux des autres si élaborés. A retardement alors, merci Ugo.
attendais d’avoir fini mon bidule pou venir savourer la poésie concise et sans limite à la fois de vos textes
Merci Anne, merci Brigitte. Le très court, c’est ma paresse, le plus souvent. Merci de vos regards, de vos mots, de vos écritures.