Casque d’or avec panache, derrière elle l’écran saturé de signes d’une porte entrouverte – l’ombre du bâillement aussi supporte un texte en pattes de mouche – fallait-il la détourer ou la laisser sourire sur ce fond cabalistique, le buste se projetant sans forcer , de lui-même, une fronce décentrée dans le tissu moucheté de la robe n’empêchant pas cette fuite tranquille en avant, elle l’accentue légèrement, même si l’approche de l’heureux évènement interdit la fermeture du blouson en jean, la météo n’y oblige pas, le col relevé sous la chevelure protège le lien du cou à l’oreille, et un véritable point de beauté – encore la mouche – trône sur la pommette gauche, au-dessus d’une fossette creusée par l’ébauche du sourire, le regard sombre reste bienveillant, merci madame pour cette collaboration improvisée.
Bonjour Jean-Marie
Merci pour cette belle phrase qui dit très bien une belle photo !
Merci Fil pour tes lectures régulières !
« ébauche » pour le sourire : non, il est direct et franc (pour le »saturé » aussi j’aurais des réserves : comme on n’y entrave rien, on passe -droite cadre ce sont des écritures, il semble ? ) mais la promesse est jolie…
Merci Piero, j’exagère peut-être le trop peu et le trop ;
pour les écritures j’ai effectivement rephotographié une photo imprimée sur laquelle j’avais reproduit un texte au marker blanc, du bricolage…
le charme des mots lui rend justice
Merci Brigitte pour ta lecture !