J’arrive sur la plage aux premiers rayons de soleil. La marée a laissé sur le sable une multitude de trésors luisants. Je fais attention de n’en écraser aucun, de ne pas effrayer les mouettes à moitié endormies, dans l’attente du signal secret qui les fera revivre. Je me couche dans l’eau au milieu des vagues minuscules qui déferlent en tous sens, viennent recouvrir mon corps, immuniser mes oreilles, mes yeux, ma bouche contre toute pensée. Immobile et pourtant je vogue. Sentant le sable se résorber sous moi, peut-être à l’infini. Le silence est fait de mille échos qui meurent lentement au loin. Le monde n’a pas encore commencé.
Merci de nous faire partager ce matin du monde ! très beau texte
Très touchée par votre commentaire, Muriel. Merci !
Le silence du monde aux milles échos… merci beaucoup.
Merci, Geraldine !
(magnifique comme d’habitude) (content de lire que l’eau n’est pas si froide, finalement) (le soleil, là-bas, à main gauche)
Eheheh! Pas toujours ! Cela dépend du levant. Merci, Piero !
Le meilleur moment de la journée quand « Le monde n’a pas encore commencé. » Ça pourrait être une première phrase.
Merci, Cécile ! Une première phrase, oui tout à fait !
Et nous ne sommes pas impatient qu’il commence ce monde tellement on se sent bien dans la parenthèse de silence de votre texte…
Très touchée par votre commentaire, Géraldine. Merci beaucoup !
« Le monde n’a pas encore commencé. » Merci pour cette ouverture.
Merci, Aurélien !
J’aime toujours les trésors d’Helena
Toujours très touchée par vos commentaires. Merci, Nathalie !
Texte que je rapproche de celui d’Aurélien M « A la force de l’eau ». on y retrouve le doux roulement des vagues, leur chuintement…
Grand plaisir de te retrouver, Helena…
et à te suivre encore…
Merci, Françoise ! Ravie de te retrouver pour un nouvel été plein de belles écritures !
Les échos se mourant et le monde se profilant – j’aime beaucoup cet enchaînement ; contente de te retrouver sur cette promesse de monde, Helena…
Merci, Christiane pour ton beau commentaire ! C’est super de se retrouver !
Qui n’a jamais rêvé d’un matin comme celui-là, où tout est encore possible, où tout peut encore s’écrire ?… Merci pour ce très beau moment de poésie.
Très touchée de votre commentaire, Zoé ! Merci !
La plage, à l’heure où elle est un espace vierge. Juste se laisser porter…
Merci, Elisabeth ! Contente de vous retrouver !
je me lèche le bras… tiens n’est pas salé
Désolée, Brigitte ! Mais quel beau compliment ! Merci !