L’ogresse ronge et rouille, dévorant tant de randonneurs, toute à ses caprices et à son exigence de fonctionnement infernal, son fer écaillé par l’usure reste droit, vaillant même le Mistral les jours de grand vent, ne laissant aucune oscillation d’un trait. Son architecture inimitable, arquée de ponts, d’escalators vertigineux, usés et trop utilisés se noyant dans le bleu du ciel où ses tentacules d’acier cherchent encore le chaland qui s’y aventurerait, pour le happer goulument dans ses entrailles métalliques. Elle reste là, triomphante, fière malgré les ans des défilés des matinaux allant en vain à son assaut. Elle se découpe, tantôt dans l’aube et la brume matinale céleste, tantôt dans les cieux étoilés à l’éclairage lunaire, toujours avec ses dents saillantes de vampire désillusionnant les ambitieux.
La belle Pechiney, n’est pas bergère ô Tour Effel, étant Voreux qui s’ouvre et se referme, durant.
Très beau texte. De cette ogresse dans le ciel provençal (Gardanne ?), les dents de vampire font encore frémir. Merci.
Merci beaucoup. Oui, c’est exact, à Gardanne !🍀🌿😊👍