Image imprimée sur un papier blanc commun. Les dimensions sont plus grandes que le format d’une photo classique. Dans le fond on aperçoit plusieurs objets qui semblent avoir été captés par mégarde: une roue de voiture avec gente argentée et pare choc gris, le bas de l’arrière d’une machine à laver le linge, avec un fil blanc qui descend devant une grille métallique, une caisse en bois, une cuvette en plastique mauve, un ballon rose avec des dessins blancs. Sur le coté droit de la photo, un parterre de fleurs délimité par une bordure faite de deux rangées de pierres de même taille superposées. Du fond jusqu’au centre de la photo le sol c’est de l’herbe verte puis il devient du gravier mélangé à un peu de terre, gris-blanc-marron. la photo est prise en plongée. Au 1er plan, au pied du photographe, un chien regarde l’objectif derrière des sourcils broussailleux de longs poils qui lui passent devant les yeux, son corps est incliné vers la droite mais sa tête est de face, tournée vers l’objectif. Le chien est de couleur gris acier avec des marques marron et un toupet blanc sur sa courte queue, c’est un Griffon Khortal. Il est totalement assorti au sol sur lequel il se tient debout, gris-blanc-marron. Son air est doux, vif et affectueux. Au dos de l’image est inscrit : Rita, Noyers/Serein, 2009. C’est donc une chienne!
Un mur en papier peint orange-ocre-rouille, une couleur calme. Sur ce mur du fond, à droite un meuble (1m20 de haut), en bois couleur acajou-brun rougeâtre, ouvert en façade, avec des étagères à l’intérieur, on dirait le haut d’un vaisselier posé au sol. Rangées sur les étagères, des boites en plastique, transparentes, contenant des paquets de photos. Sur le dessus du meuble, une lampe de chevet dite « Lampe de Sel d’Himalaya Naturelle » de la même couleur que le papier peint, à côté un bac à fleurs peint en rouge et rose avec une plante verte d’intérieur dite « dépolluante ». Au centre de la photo un grand lit, au milieu de ce grand lit, une petite fille. Elle est assise adossée contre des oreillers plus hauts qu’elle, elle a remonté les draps roses jusque sous ses aisselles, elle est en débardeur rouge et ses longs cheveux noirs retombent en boucles sur ses bras d’un blanc laiteux. Alors qu’elle n’a pas l’âge de savoir lire, elle serre une feuille A4 entre ses doigts. A coté d’elle une peluche-animal, blanche avec des taches noirs et une longue queue. Elle est photographiée en plongée, de 3/4 côté gauche alors qu’elle regarde en l’air vers la droite, comme pardessus la feuille. La tétine pincée dans la bouche, étire ses lèvres en un petit sourire, cela lui donne un air mutin et sérieux.
Une femme, les cheveux rassemblés en un petit chignon haut, habillée en bleu marine foncé: un body à manches courtes légèrement transparent, un pantalon large, élégant et au pied des ballerines plates rouges. Un homme, les cheveux rassemblés en un petit chignon bas, habillé d’une veste bordeaux à liseré rouge, ouverte sur un maillot blanc, un pantalon noir retenu par des bretelles noires que l’on aperçoit derrière les pans de sa veste déboutonnée et au pied des chaussures souples noires. La photo est prise de profil. Il est allongé par terre sur le dos, les jambes à la verticale, elles forment un angle droit avec son buste. Il porte la femme, au dessus de lui. Elle est allongée face à lui, le bassin posé sur ses pieds, elle est à l’horizontale, elle s’étend de tout son long dans le vide, elle fait la planche, face à lui. Elle tourne la tête vers la droite, elle regarde l’objectif, elle sourit comme si de rien n’était. Il est attentif, le regard vers elle, ses jambes tendues cherchent et maintiennent l’équilibre.
Maintenant il est debout, les jambes légèrement écartées, ancré au sol, les bras le long du corps. Elle est juchée sur ses épaules, agenouillée, les deux pieds de part et d’autre de sa tête, les genoux pliés, les bras croisés et reposés sur les cuisses. Fière, elle regarde l’objectif comme si
de rien était. Concentré, il regarde en l’air comme pour chercher l’équilibre.
Comédiens-acrobates en représentation.