C’est une photo d’un enfant de deux ans dans un cadre rectangulaire en métal. L’enfant a les cheveux châtains, des yeux en amande, un visage rond, des cheveux éparses coupés au carré et une frange. Un sourire pris sur le vif a fait naître une petite fossette. L’enfant est accroupi nu dans le sable, ses mains ouvertes et rassemblées devant lui pleines de sable, il était occupé et a levé la tête à la demande du photographe. Une serviette de plage d’un bleu profond au motif d’aile rouge est posée derrière lui. Au dos de la photo, écrit au stylo à bille, été 86, un 4 raturé en 6.
C’est un cadre photo ovale recouvert de tissu en coton à fleurs agrémenté d’un galon bleu-gris et surmonté d’un noeud. Des tons de rose, bleu et ocre colorent les fleurs sur un fond beige un peu passé. La photo découpée est recouverte d’une fine glace de plastique. Une enfant de 5 ans coiffée d’une demi-queue porte une robe à smock petites fleurs, à col Claudine et manches bouffantes froissées. La ceinture à nouer est attachée devant, elle tient sa robe de la main droite. Elle porte des chaussures rouges et blanches frottées au bout avec des chaussettes qui blousent sur ses chevilles. Un sourire léger naît entre ses deux joues rondes, le regard en amande fixe l’appareil. Elle avance vers le photographe, défile serait plus juste. Elle se détache d’un mur de pierres qui délimite un jardin dont on distingue une allée de petits graviers et de pelouse que piquent quelques pâquerettes.
Ce sont deux photos en noir et blanc, non encadrés, de format 24 par 16. La première représente une femme couchée au bord de l’eau, elle serre un enfant de 5 ans contre elle et l’embrasse sur la joue, la petite fille sourit de plaisir. Leurs cheveux sont fins, laissés libres, plus clairs pour l’enfant. La mer et les bateaux forment un arrière plan flou.
La deuxième photo figure cette même enfant, prise au sommet d’un saut les bras levés en l’air. Elle porte un maillot de bain rayé décoré de petits ananas brillants, ses cheveux blonds éparses soulevés par l’impulsion du mouvement. Les vagues s’avancent, se retirent et forment une écume blanche à ses pieds au dessus du sable mouillé. Au loin les bateaux et la mer sont nets, un nuage léger forme un trait horizontal au dessus d’un petit cumulus rond posé sur un ciel de beau temps.
J’aime beaucoup ce texte – un parfum d’enfance, de vacances, et de temps qui passe…
toutes tendres, et on ne sait quelle est la plus belle, peut-être la première des deux en noir et blanc