Le cadre de la photo est blanc, la bordure épaisse. Une vitre recouvre le cliché, on le sait parce qu’il y a un reflet, le reflet de la personne qui regarde le cliché et qui le photographie. Le fond de l’image est blanc-gris en haut à gauche et beaucoup plus sombre, noir presque, sur tout son coté droit. Tout le reste a une teinte gris pâle sauf les cheveux des deux personnes au centre. Ils sont noirs et épais. Les faux cils immenses de la femme sont noirs aussi. Ses yeux sont fermés et son visage incliné vers la gauche. Le bord de sa joue et son menton sont posés dans le creux formé par le cou de l’homme dont le crâne est rasé, à l’exception d’une fine bande verticale de cheveux noirs ébouriffés, qui relie le sommet de son crane à la base de son cou, derrière l’oreille. On ne voit pas son visage, qui est hors du champ.
Le cadre est blanc, la bordure épaisse. Une vitre recouvre le cliché, on le sait parce qu’il y a un reflet, le reflet de la personne qui regarde le cliché. Le fond est gris avec des nuances d’ombres noirs. Au centre il y a la tête de l’homme renversé. Ses cheveux ras et noirs touchent le sol. Le front est lisse à l’exception de cette ride du lion bien prononcée qui relie les deux sourcils noirs. Du fait de la position de l’homme, les sourcils sont à l’envers. Les yeux regardent droit devant eux. Des narines semblent sortir une moustache éparse qui rejoint plus ou moins vers le haut une barbe filandreuse et courte. Le cou n’existe pas, remplacé au premier plan par l’aperçu d’un bras qui se poursuit hors champs.
Les deux photos n’ont pas de cadre. Elles sont imprimées sur les deux pages d’un livre. Une bordure blanche court en haut et en bas reliant chacune des pages. Sur celle de gauche, le fond est très sombre, presque noir et contraste avec le bas de l’image beaucoup plus clair, presque blanc. Du centre part un fil blanc qui rejoint l’extrémité droite de la photo. Sur le fils pendent des formes que l’on ne parvient pas à déterminer. Elles sont blanches aussi et se détachent du fond noir. Au pied du piquet qui porte le fil, il y a deux cagettes renversées. La photo de droite a un fond très clair. L’espace y est occupé, à gauche et en bas, principalement par l’aperçut de derniers étages et de toits de bâtiments sur lesquels on peut lire des inscriptions. Le bâtiment tout à gauche est noir et se découpe du fond clair. Le reste de l’espace est strié par des lignes souples et grises auxquelles sont suspendus de petits fanions qu’on imagine de couleurs. Ici ils sont juste soit clairs, soit foncés.