Tu n’as peut-être jamais fait ce que tu voulais toutes ces années alors maintenant que te voilà vieille, tu n’en fais qu’à ta tête.
Tu n’apprécies visiblement pas que tes enfants me parlent.
Tu ne veux pas non que ton petit fils vienne jouer avec les garçons trois étages au dessus de chez toi.
Tu ne me salues pas non plus, en bas dans la cour et te contente de répondre succinctement par un hochement de tête si tu ne peux pas faire autrement.
Tu m’as consciemment ignoré ce matin laissant la porte se refermer derrière toi, cependant tu as renvoyé l’ascenseur.
tant de douleur dans ce texte bref et percutant
les mots portent ce qu’ils doivent porter et ça cogne en nous…