Jeudi 29 juillet – Peindre. Regarder les pigments se diluer dans l’eau, un infini de grains microscopiques se répand dans le liquide et le colore, en imprégner le pinceau et le faire glisser sur la feuille, une porte s’ouvre sur l’ailleurs.
Mercredi 28 juillet – On sonne à la porte, un facteur nouveau style a débarqué de sa camionnette et remet un colis, se dire que quelqu’un quelque part dans un entrepôt la nuit précédente ou la veille a assemblé les éléments de cette commande et l’a expédiée jusqu’ici, imaginer l’infinité de colis qui nous survolent en permanence dans les avions de fret.
Mardi 27 juillet – Peindre toute la journée et se dire maintenant c’est ça mon travail du moins pour un an, se poser des questions sur l’après immanquablement, quelque chose qui n’a ni consistance ni existence, seules comptent les mains dans le cambouis du présent.
Lundi 26 juillet – Renouer avec la peinture et être transportée vers des contrées lointaines par le simple jeu de l’eau et de la couleur, par la danse des pinceaux sur la feuille, créer des univers sur le concret du papier et le donner à voir au monde.
Dimanche 25 juillet – Un bout de forêt dans une ville on appelle ça un parc, y flâner et se sentir coupée du monde, être dans un autre monde.
Samedi 24 juillet – Rencontrer en chair et en os des personnes dont on a fait la connaissance via, sur ou grâce à Facebook, qui trouve encore ça étrange aujourd’hui ? Moi.
Vendredi 23 juillet – S’occuper des chats d’une amie partie en vacances, plonger les yeux dans le regard de l’un d’entre eux et ressentir la profondeur d’une présence, un regard qui en dit long.
J’aime tout particulièrement les notes sur la peinture et tout particulièrement le jeudi 29 et le mardi 27 !
Merci beaucoup, Emilie !