Flotter, voir, voir, quelque chose apparait qui est la transcription d’acte, dans un espace-temps réduit, dans cet espace-temps
Vois cela, fais-en en la transposition, c’est une énigme à déchiffrer, une énigme de fou, juste à portée de mains, à portée de corps, qui à comprendre l’énigme, le corps ? il est endormi, épuisé, ça y est, ça se rapproche à peine cela affleure que cela disparait aussitôt, ça revient plus tard, la même chose, sous une autre forme, mais là ça sait que ça montre la même chose, le même espace-temps, le même segment de temps, où ça a envie de se préciser. Où ça veut exister. Ça veut être, il faudrait l’accueillir, mais le corps ne laisse pas passer la chose, il remue, il en est empêtré. C’est capricieux, ça s’en va. Sentiment de perte irrémédiable, ça se laisse entrevoir et jamais totalement saisir, ça hésite, on dirait que ça ne sait pas bien, et puis il attend la transposition suivante, il en attend quelque chose de neuf, de pas encore dit comme cela. Ce soir-là, il n’attendait rien. Il sut, il ouvrit la porte de son domicile, en un instant, il était dehors, l’autre l’attendait. Sans, un mot, il enfourcha la machine deux roues. Ils partent aussitôt, vers une destination que seule le conducteur de la moto connait. Ils roulent, ils sortent de la ville et l’ascension commence, ils passent les feux les dernières lumières du soir, et s’enfoncent dans l’obscurité totale. La nuit est plus noire, les crêtes des montagnes commencent à apparaitre. il est à la merci du conducteur