Infinies variations de la douleur. Celle que tu reçois dans le muscle, comme un coup de dague, qui monte et irradie avec le déchirement de la chair. Le mal qui pointe discrètement dans un recoin du sinus, qui enfle jusqu’à te coucher, te faire basculer le corps entier. Le pic vif dans la gencive, acéré et lancinant, désarmant, à se rendre poings liés. Et encore… La douleur sourde des terribles annonces, de la perte et du manque, les coups de massue, de derrière l’inattendu, l’inenvisagé. Hébété de ce savoir qui fait trembler tes fondements, vaciller les coordonnées de ta géographie. Celle que l’on chérit, que l’on adopte pour longtemps, part de nous-même dans l’instant où on l’accueille, immense.
Tranché en deux en pleine nuit par la lame, l’âme déchirée par le milieu, les larmes sèches de la peine rentrée, le gouffre de l’indicible du juste su, de l’à peine rentré.
La mise en page crée une course à la lecture, on lit en sachant qu’à droite nous attend quelque chose, mais quoi ? Une menace, une révélation, une douleur de plus… ? ça marche, ça crée une tension efficace !
Merci, j’ai repris le principe d’édition et d’écriture du Pèse-nerfs comme suggéré par FB. Et en effet, on construit différemment son texte de cette manière. Il en naît une tension.
Mais où trouve-t-on tes textes Stef_Encre ?