là et ailleurs, absence du lieu, désistement du dehors, explosion du dedans et au bout du bout quelque chose qui ressemblerait à du soi en soi
tout cela progresse pour ne pas s’achever, ne reste en alerte que la rupture du point d’impact comme si rien n’existait autour et dans un coin se développe le dialogue effréné des heures en suspension, plus loin le vide s’active, unique expérience. c’est le reflet intime d’un chemin intérieur marqué d’une sensation d’abandon, une forme de rupture de soi dans le silence d’une conversation, sous la lumière du matin, le corps à l’écoute d’une tension explosive. Ici, tout se superpose, se mêle et se détricote au creux de moments les plus intimes et dépose dans les plis de la mémoire le souvenir de l’errance, la trace d’un exil dessiné par la force d’une vie au bord de son histoire
L’exil qui existe en soi… une très belle image