Seule sur une pente glissante, remuer des bras, voir le pantin de chair, retourner sa peau.
Être là, présent comme on ne l’a jamais été, ressentir dans chaque particule de sa peau le monde qui nous entoure, et pourtant être aspiré par un vide immense, un gouffre juste devant soi qui nous appelle, alors on fuit comme un animal fuit un prédateur, sans question, sans intelligence.
Touchée! (infiniment)
Coulé… Merci
Joli. Retourner la chair du pantin, et fuir. Instinctivement. Très joli.
Fort
& j’ignore si c’est parce que suis allée au cinéma récemment mais votre texte m’évoque le dernier film de Leos Carax, « Annette ».
Je ne connais pas ce film, c’était bien?
Seule sur une pente glissante, remuer des bras, voir le pantin de chair, retourner sa peau
Sensation forte et si sensible. Bravo !
merci