À la deuxième marche descendue, le pied ne répond plus, le sol se dérobe, le noir s’installe devant mes yeux; c’est la chute.
Un arrêt infini, plutôt l’abandon, le renoncement à la commande centrale. le relâchement de la tension nerveuse. Un cran qui saute, se rompt et la poulie qui dévide le câblage sans plus de résistance et même pas de chaleur liée au frottement. Seulement la déliquescence des membres / muscles caoutchouteux qui s’allongent et se guimauve de liens sans repères. Derrière le noir optique la sourde assurance de la perdition / le refus avéré de tout ce qui tenait pour une disparition volontaire de volonté.