Ça se passe très vite. Effarement. Ça galope. Plein de bruits partout qui me dispersent. Le corps fermé dans sa coquille.
Un ange au dessus de ma tête si loin, Inatteignable. Je cours très vite, le plus vite possible le tout dans une immobilité affolée. La lumière est nuit. Mes yeux me regardent. Mon ventre et mes intestins changent de place. Sans voix sans cris. Douceur affreuse. Face au vide, seul le vide répond. « pas de suite dans les idées ». Ecart entre le présent et le futur qui semble incommensurable. Mes gestes sont perdus au milieu de bizarres animaux sauvages prédateurs d’un genre très particulier qui veulent me vider, me creuser. Mes bras flottent dans le vide. L’intérieur s’amenuise. Je me transforme en bâton genre segment perdu dans l’espace.
l’intérieur s’amenuise ou se polarise… oui c’est ça
polarité, ça donne un autre sens, il me semble mais ça me plait. Merci pour ce retour.
Une sensation de panique, d’urgence, de danger.
Au microscope il me semble que c’est ce que j’ai ressenti même si en plan large, on ne voit pas ça.
Merci!
Courir le plus vite possible dans une immobilité affolée …
C’est tellement ça !
Merci pour votre texte
Merci pour ce retour Nicole!
Mes yeux me regardent.
Je pense à Macbeth dans Shakespeare, au songe de sa folie qu’il matérialise malgré lui -ou non ?
Pas besoin d’une ligne de plus sur votre texte. Je vais le relire souvent.
merci pour ce beau retour. J’ai envie d’aller relire Macbeth.