Logique du Elle, logiciel du Elle ; Elle – mon personnage fait ceci, range ses courses au supermarché dans le sac qu’elle a demandé, elle cherche ses affaires dans son sac à elle, elle courre à la poste, elle, téléphone, elle écrit elle, elle s’essouffle à bout de elle et de nerfs… mais elle va me laisser tranquille, non jamais, elle revient, finit pas se détacher d’elle , va telle enfin vivre son existence à elle, mais bon sang, achète Elle magazine, lit Nathalie Sarraute, « L’ère du soupçon » – le lui dit à elle me parlant d’elle quand même juste au moment où elle commence à se faire oublier, d’ailleurs, elle n’entreprend jamais de grands voyage, elle fait toujours les petits gestes du quotidien elle avait… tiens j’en parle à l’imparfait , elle s’évanouit, elle s’endort, elle rêve, elle parle en rêvant. Imagine qu’elle disparaisse, reviens à la loi des séries, des ébauches d’idées dans un vocable imparfait. Mot, vocable, et si et ça, mais non, justement parlez m’en. Ah la la la la. Franchement. je te jure. Non mais Monologue intérieur ; hum : bon ; elle …bon –oui, non justement pas lui, pas le le le le, bon laisse tomber, je vais pas y arriver. C’est pas grave heu. Tu as entendu non mais vas-y quelque chose pas compris quoi là, du coup, j’ ai refermé le livre, voilà, dernier premier, chose dans un tiroir.
J’aime beaucoup ce début, bagarre avec ce elle, qu’on éloigne qui revient, le rythme des phrases, les images. Merci.
merci, je suis allée voir votre blog…qui commence par un texte de Nicolas Bouvier. belles perspectives de lecture, merci!