Ça y est ! C’est trop tard ! Je l’ai entendu et maintenant je n’entends plus que ça, si tu veux, comme une ponctuation, une respiration, une façon de reprendre son souffle qui parasite le discours. Je ne sais plus de quoi il est question. Au début je ne les ai pas entendus ses si tu veux légèrement condescendants. Puis je me suis surprise à répondre à l’un d’eux et si je veux pas ? Et c’était parti, je n’ai plus entendu que ça. On ne m’a jamais autant demandé l’autorisation de… de quoi finalement ? Bon j’écoute…
– Quand on est rentrés dans l’amphithéâtre, si tu veux, on est entrés par la petite porte et si tu veux on n’était pas vraiment à l’aise. Il y a dans cette insertion demande de consensus de la part du locuteur. Maintenant si on remplace le si tu veux par oh putain ! – Quand on est rentrés dans l’amphithéâtre, oh putain, on est entrés par la petite porte et oh putain on n’était pas vraiment à l’aise. Ben ça change tout ! Il y a, si tu veux, comme un effet de dramatisation…
Tellement pertinent et drôle aussi …ça peut pas nuire!
C’est drôle comme cette expression me renvoie à un interlocuteur en particulier et comme on se surprend à l’attendre dans la conversation (y compris quand on est plusieurs, ça reste si tu veux !) et à compter les occurrences ! Merci ! La permutation à la fin est intéressante et pourrait se prolonger…
Fine anaylse ! Partage l’opinion de Cécile. On voudrait en lire plus !
Merci… et oui en souvenir le comptage en classe, des occurrences de ce qu’on appelait les tics de langage des profs…