La pluie sur mon vêtement – les gerbes d’eau projetées du sillage des voitures – les klaxons et le signal du tram approchant l’intersection plus irrégulier encore que ma respiration. Des sonneries de portables insupportables tellement fortes et nombreuses à chaque tour de pédales. Bribes de conversations segmentées pour le cyclone road de ma traversée – grincement froissés des matières imperméables – sifflement variable et ininterrompu du vent dans mes oreilles. Du crissement de mes freins au deux temps des pompiers, le son me tourne autour envahit mon espace non carrossé, percutant l’espace public, m’entrechoquant aux autres émetteurs du même instant -tonitruants et redoutables. Une nappe sonore plus mate passe par dessus et mes synapses ne comprennent plus – Y a comme un silence dans le bruit – Ça ralentit – Attention travaux – marteaux piqueurs, vissage de grue, tour de bétonnière et trilles bavardes de l’agent de circulation à l’embouchure du rétrécissement. Mes freins, pied à terre, suspension de la frénésie. C’est ouaté sur tout ce passage tandis que je m’éloigne du chantier et sur crier gare ! tout reprend avec mon élan à la volée sur le vélo – La pluie sur mon vêtement – les gerbes d’eau projetées du sillage des voitures – les klaxons et le signal du tram approchant l’intersection plus irrégulier encore que ma respiration. Des sonneries de portables insupportables tellement fortes et nombreuses à chaque tour de pédales. Bribes de conversations segmentées pour le cyclone road de ma traversée – grincement froissés des matières imperméables – sifflement variable et ininterrompu du vent dans mes oreilles. Du crissement de mes freins au deux temps des pompiers, le son me tourne autour, envahit mon espace non carrossé, percutant l’espace public, s’entrechoquant aux autres émetteurs du même instant – tonitruants et redoutables.