Le visage d’Omar Benhlima s’illuminait comme la place Djemaa-El-Fna au coucher du soleil. Il était pur comme les maisons blanches de Chefchaouen. Il larguait les amarres vers le grand large de la vie comme les barques bleues d’Essaouira. Il était accueillant comme un tapis berbère. Visage qu’on adore, fort comme le fort de Mogador. Sa parole était un jardin Majorelle. Sa voix était une arabesque, chaude comme la plage de Ksar Sghir. Sa moustache était belle comme les chapeaux des femmes du Rif. Son regard était un seuil comme le port de Tanger. Son cœur un réservoir d’eau pure, comme la citerne d’El Jadida. Son esprit était l’oasis de Tafraoute, son sourire le souk d’Agadir. Son regard révélait les beautés de la vie, comme un rayon de soleil révèle les couleurs des chèches. Son souvenir est une Koutoubia dans nos mémoires, un crépuscule à Asilah.
Bonjour,
j’aime beaucoup ces « comme », « comme »… comme si chaque personnage était le reflet d’un pan du monde…
Bonne poursuite du cheminement !
Philippe