Sous les yeux. Sous les câbles. Usines. Comme compactées. Chimie. Chlore. Hydrogène. Zirchonium. Diamants synthétiques. Air liquide.Tubes, cuve , cheminées, échelles, escaliers, passerelles, wagons-citernes. Des liaisons, des passages, des réservoirs. Illisibles. Mystérieux. Ainsi que je représenterais un cerveau. Par le chemin à flanc. Derrière les lotissements ouvriers. Au replat, deux pylônes jumeaux.
Écouteurs aux oreilles. Very good trip en replay. Désert sessions. Affleurements de schistes glissants par l’humidité font toboggan par l’érosion. Marche rythmée. Pylône au sommet. La ligne qui vient du barrage. Grand-maison au fond de la vallée. Géant. Draperies nuageuses. En face autre géant. Brumes qui boivent et ombrent.
La musique qui circule dans le corps. Avec les battements. Avec les mouvements. Les pas. Créature au bras tendus. Rêveries d’enfance. J’arpente une vision. J’approche d’une idée. Raide. Par les rochers. En m’accrochant aux arbustes. En reprenant souffle. En forêt. Avec les motocross. Avec les coups de fusil. La Croix de la vue. En bas la rivière dans le verrou glaciaire. La plaine. La confluence du Drac et de la Romanche. Combien d’édifices à cet endroit.
Plateforme chimique, barrages, anciennes papeteries, gare, convergence de câbles électriques vers un transformateur EDF, gravière. A la crête, sur la vallée et le château qui fait le beau. Et puis à travers les jeunes arbres, la ville. A distance. Logée entre les pentes . Au pied du pylône. Dans les chardons. Les yeux traversent.
Quel beau dialogue entre ces images entêtantes et le texte qui l’est tout autant. Et puis la sensation d’un dégagement hors de la ville, d’une plongée dans les hauteurs puis retour. Avec pourtant cette sorte de piétinement dans l’image. J’aime.