Le courants sont bons. Le vent me porte loin, sans trop d’efforts. Le vert est devenu orange, rouge et jaune. Un serpent gris immobiles serpente entre ces flaques colorées. Rien ne s’aventure près de ce monstre. Sauf quelques gros insectes, parfois gris, parfois rouges. Bien trop gros pour moi. Et bien trop bruyant. Toutes ces couleurs confondent le relief. Elles leur offre une couverture. Mes proies sont contentes. Le vert s’enflamme, mais ne brûle pas. Il y a toujours des taches vertes ici et là. Là, quelque chose bouge entre les couleurs immobiles. Une proie ? Non, c’est un de ces gros animaux à la peau claire et à la fourrure changeante. Je ne sais pas si ils sont dangereux. Mais certains semblent me convoiter. Leurs terriers sont d’immenses rochers éparpillés. Mais j’ai déjà vu d’immenses flaques de ces rochers, certains presque aussi haut que je vole. Là. Les couleurs s’agitent subtilement. Quelque chose bouge. Petit. Fragile. Je fonce sans bruit. Les serres sur le bois, j’observe. Je fixe. Je fonce. Ce sera un délice.