Sous l’eau de la piscine. L’œil est une caméra qui explore dissocie les couches de lumière les ombres capte les réflections les reflux les bulles respiration air bruits assourdis énormes comme dans la neige amplifiés et lointains un monde souterrain un double de l’autre un gant retourné l’intérieur d’un soi.
Fondation Vuitton. Au sommet de l’escalier d’eau des oiseaux font bateaux. Ils sont des boules de plumes avec une tête dedans. Ils flottent assis on ne sait par quelle mécanique glissent en un ballet gracieux les uns entre les autres s’éloignent se rapprochent s’ébrouent font des effets d’ailes comme d’autres de manches toujours la primauté plongent le bec dans le corps soudain affairés ressortent des pattes comme les avions leurs roues et marchent à pas comptés savamment sur le bord.
Le bus dans Paris pour rentrer chez soi la nuit. Longer l’allée longer l’allée centrale pour repérer les places et les individus gauche droite plus loin toujours plus loin.Arrêts plus ou moins discrets une pépite saute aux yeux sinon diffus balayage.L’éclairage est faible par économie bienfaisants halos qui sertissent les éclats étrangers au-delà de la vitre. Attirantes vitrines de magasins fermés de restaus répandus sur rue d’un passage avec réverbère solitaire et marron. Retour vers l’intérieur univers reposant de perpendiculaires et parallèles droites définissant sièges barres d’accroches portes vitres marches micromonde symétrique de celui du dehors où rues trottoirs immeubles poteaux encadrements mêmement géométriques . Bulle d’air se mouvant dans l’eau de la ville fluide à cette heure de nuit qui crèverait à l’aube
Moi j’aime bien
Merci Sylvie
et moi j »
zut, pardon…
et moi j’aime un peu plus que bien 🙂