nouvelles #lire et écrire # | Piero C-H (avant (et après – 5) coureur)

cinq

ici le un
puis le deux
puis le trois
puis le quatre 
faisant plus moins suite au carnet d'atelier entamé je ne sais plus quand (14 novembre 2022) - je regarde je corrige j'annote je lie dès que possible (ecco lo) 
on pourrait appeler ça chroniques des temps modernes (en toute humilité) ou comme un journal 


les jours vont à la suite des jours et forment "des éléments faisant partie du tissu quotidien et qu'à la limite on ne remarque même pas (GP, je suis né (posthume) p 82 entretien avec Frank Venaille - le travail de mémoire) (encore merci)

remontée arbitraire tous les 3 mois le 29 – on arrêtera peut-être au bout d’un an (après on est bien emmerdé en février – je reconnais) (la remontée s’effectuera un jour)

le truc du journal, c'est l'adresse -
16.2 ça ne fait que deux jours que le bureau est en rideau et elle me manque. La musique ? Elle me manque tellement 

M|29

(pas le cœur à rire – malade et juste annihilé) (mais ça va bien se passer ne t’en fais pas – je dis ça pour demain, je croise les doigts de je ne sais plus quelle main)

à cause du 27
un pied nu l’autre sans soulier – et puis là (je suis dans romans parisiens du nobel du quinze)

Brassaï, à carreaux, pseudonyme de Gyula Halász (l’image est d’Helmut Newton – la légende indique « Brassaï devant chez lui » – il ne semble pas y avoir d’ascenseur qu’est-ce t’en penses ? mais du tapis en feutrine quand même…) Une autre du même tonneau

conduit en grandes pompes (funèbres,certes) à sa dernière demeure. Salut Jipé (c’est qu’aussi je suis Aldo et ses pérégrinations – l’image a paru dans le paris match (avril 1980) je ne vais pas chercher à lire cette mauvaise glose – d’autant que je suis fatigué)
l’émission radio france cul confiance philo n’était pas mal (croyance trahison etc.)

J|30

ça n’est sans doute pas fait pour ça, ça en est peut-être un peu moins blessant mais ça le reste quand même – on va mettre ça dans les superstitions – par charité sans doute – je ne suis pas certain de la validité de cette raison – osefpm (la chanson de Piaf – paroles Michel Emer M comme Michel, R comme Rosenstein) (ça restera sans réponse : s’éloigner) (quand il n’y a pas de question inutile chercher ou d’attendre quelque réponse…) – c’est à bas bruit, sans trop de fièvre toux éternuements fatigue démesurée grelots frissons déprime fatalement aussi – repos lectures hôtels
galéjade: une autre lettre à TC portée chez minuit pour la résolution de son énigme européenne dont il dévoile la solution (fausse donc) en fin de texte
l’inventaire des hôtels modianoïdes se termine par le De si braves garçons lu en dernier (c’est cependant le premier du recueil) qui fait la part belle à une certaine sexualité (celle qui se cache le plus souvent en ellipse, fin de chapitre « la nuit tombe et les lumières de la ville s’estompent un peu comme dans les rêves qu’on a l’habitude de rappeler à soi dans des moments de langueur ou de solitude » – le livre est fait de chapitres (14) qui sont presque autant de personnages (des élèves d’un lycée privé de Seine-et-Oise, où l’enseignement est très porté sur le sport) (le lycée n’est pas mixte) – ce n’est pas qu’il n’y ait pas de chronologie mais tout se distend, se détend se modifie – j’ai pensé pour l’un d’eux (chapitre 11, « héros » Charell) – du côté de la gare du Nord – une impasse puant l’urine – un cinéma pornographique (ça n’existe plus) qui propose Fesses Chaudes et la garçonnière de Charell et de sa femme où, semble-t-il, et sous l’emprise de quelque drogue, elle s’envoie en l’air avec des « amis » de son mari… On pense à Gisèle Penicot – ce type de perversion – il y a ce Charell; il y a aussi, un Desoto (chapitre 7) dont la femme, Gunilla, semble elle aussi sous l’emprise d’un docteur assez venimeux – suédoise – et dit le narrateur voyant la main de ce docteur « je la voyais caresser doucement les fesses de Gunilla Desoto. » Comme un passage de gué chez l’auteur: une sorte d’explicite rare.

V|31

obituaire

notamment l’analyse du parcours de l’avion de la Mort aux trousses (salut l’artiste !)

la tête me tourne – infiniment je m’y tiens – larmes sueurs humeurs rien n’y fait je m’appelle Samuel Hall chantait le bashung tu te souviens ?

les reportages à la radio (et ces journées anniversaire…) (la profonde détestation pourtant de la direction de cette antenne comme on dit, la compagne de karaoké qui succédait à mon chou (le bois de son bureau…), tous deux culs et chemises du minuscule de saint-ho – laisse, va) (j’écrivis des choses folles dans mon journal qui ne me quitte jamais – Otto Dov Kulka)

S|1

se remettre au travail – bénévolant – février commence et c’est déjà le début du printemps (la saint-valentin passera – par quatre fois sur chacun des jours – ça ira mieux – vite fait) image du bureau

routes principales et secondaires (Paul Klee,1929) (il ne faudrait s’attacher qu’aux vrai.es ami.es – mais comment reconnaître cette vraie vérité-là sinon par le temps qui passe ? c’est à l’édification de ces relations qu’on passe le plus clair du notre – avec notre art – le plus sombre, à sa destruction) (sans doute cette émotion est-elle due à ses passages assez longs fréquents renouvelés en Tunisie)

D|2

l’aiR Nu vient de taxer une sub de la municipalité « printemps des cimetières » – (c’est nouveau,de faire le printemps au cimetière ?) – très plaisante survenue : Maryse quand tu bous tiens… (bisous Maryse quand même) (ici sa page de l’atelier d’écriture que donnait Pierre Ménard (mes respects, Président) il y a quinze ans à château-landon – quinze ans merde) – initiative…

parfois une incursion du hasard dans la programmation de ma boite à musique (ces choses qui se passent sans qu’on en ait la moindre idée mais qui sont là,présentes, vraies,simples et évidentes)

on n’y voit rien dirait Arasse – c’est mieux ?

à peine – même temps d’antenne voilà tout et le truc classe par temps d’antenne – on pourrait changer de classement tu me diras – mais non)

L|3

le bouste vient à peine de prologuer que je suis déjà en retard -quel bout du monde choisir Montalcini ou Boutiques Obscures ? (Caetani plutôt mais comme à Villeneuve-Saint-Georges (mutatis mutandis) c'est le pci qui déconne (c'était, par ailleurs et sans vouloir créer de parallèle obtuse la même chose en mai 68 - merci qui ? merci Lénine je suppose) - sous le plaid : "allongez-vous Président, couvrez-vous" - les choses qui n'ont pas pu ne pas avoir eu lieu : la 4L était une voiture volée, le contact avec les fils, les mains qui cherchent les fils, six heures et demie le matin en mai il fait jour - la porte du garage qui s'ouvre,les palmiers le ciel bleu toute la vie ô Suzy - l'odeur de la poudre et du sang qui conduit, Bruno (non, ce n'est pas Bruno) ou Mario ? - à quoi tu penses aller au bout des choses et du monde c'en est fait, l'un des  commandements violé - toute la vie toute la vie porter sur soi cet acte toutes les nuits rentrer en prison ça va faire cinquante ans est-ce assez payé ? Non. Les images qu'on a de lui dans le film, les quatre cartes postales posées sur le rebord d'une étagère, les murs blancs, les souvenirs : où est-ce ? en tout cas des portraits -   

On ne peut guère poser d’images dans le code on va la poser là (copyright 2011)

j'ai pris ces quelques lignes pour commencer le prologue du bouste - le deuxième ou premier ou osef est avec Tarkos (jl'aime beaucoup - à cause qu'il était copain avec Lucien Suel (avec qui jsuis copain :je dois poser un commentaire mais je l'ai déjà fait il faudra que je me souvienne de le refaire)- à cause qu'il me fait penser à Ponthus)- je vais sans doute passer mon tour à moins que je ne remplace sans le dire explicitement le "la terre" par "la mort" ça se pourrait bien - peut-être en prendre le temps pour dire comment j'envisage cette affaire - Dédé au café :"je n'ai toujours pas compris pourquoi tu faisais ça"... :°)) - la réponse a été "c'est l'histoire d'un type qui écrit pour tenter de sauver sa vie - c'est juste comme moi"

tout autre chose
quelque chose avec la Turquie ? Impression Istanbul (le nombre de femmes à l’écran, comme celui de ninos…)

noter la présence (et la qualité probablement : notamment les phases de lune…) du garde-temps au poignet de l’édile bientôt emprisonné pour opinion

que des femmes… (ah non, un type à droite) – l’image du maire (et sa montre encore)

M|4

fait juste froid et c’est l’hiver, voilà tout – quelque chose s’est cassé, craqué pas à cause de la maladie – la toux, la côte, les douleurs – quelque chose, brisé : la confiance certainement – tant pis
je me demandais ce qui se passait en Géorgie mais ça continue (j’irai bien voir Tbilissi – je ne crois pas,non)

la chambre basse et les socialistes « responsables » : ça ne vous a pas quelque chose de répugnant ? Si.

M|5

obituaire
outre la maison de l’île de la Cité (je crois vendue à quelque pétro-consul ou quelque chose de cette disposition)

le type fait partie d’une mythologie familiale (notamment du côté maternel) comme s’il s’agissait d’un nirvana évidemment et pratiquement inatteignable mais envisageable comme l’acmé humaine de la présence sur cette malheureuse planète baignée de larmes et de sang – l’Aga Khan et sa femme, la Bégum (et par dessus tout, peut-être ses 500 millions) (dans le même ordre d’idée que STGME2) (bon, il a divorcé c’est vrai mais j’aime à savoir qu’il s’est éteint à Lisbonne, sans doute y trouvé-je une bien belle cité pour y mourir – je me souviens de ce Gulbenkian (Calouste) honoré du titre de « monsieur dix pour cent » (non, pardon, seulement 5) et de sa fameuse ligne rouge) (noter sur l’image : point de pochette) – on ne voudrait pas rendre trop vulgaire la mention, mais enfin tant pis : salut l’artiste !

J|6

au téléphone « on a appelé le samu il a une phlébite apparemment – désolé de t’appeler pour ça » – au bar boudoir sans image – quelque chose comme de la fatigue, fin de lecture de La violence et son deuil où on recroise Michaël Pollack (ainsi qu’au séminaire du samedi matin à l’ehess il y a un quart de siècle) (ambiance plombée comme les wagons de Jean Ferrat – chez nous on n’en parlait pas, il n’y avait que chez ma mère la détestation profonde pour la Pologne – j’entame le Refus de témoigner de Ruth Klüger, chez Viviane Hamy (je me souviens de l’entretien – désaffecté, mais c’était le premier, le suivant s’il avait eu lieu aurait été plus prolifique – qu’on menait, Mijo et moi, pour mélico avec cette petite brunette, déterminée et farouche – je me souviens de celui avec Marie-Claude Char et Michèle Gazier – je me souviens de mélico et du fucking prince (toujours en poste, mais divorcé) de l’intelligence qui y mit fin)

V|7

la mort n’est pas une éventualité – ce n’est pas non plus (et c’est fort dommage) un événement d’une furieuse gaieté – elle vient et ceux et celles qui restent la subissent – je remets en place cette image (même si avant hier il y en eut ici une autre du même) – c’est son œcuménisme, sans doute : il y avait dans les propos parfois de ma famille ce genre de respect qu’on avait à avoir pour quiconque était différent et semblable, pour quiconque donc d’admirable (peu importait qu’il ou elle soit juive ou musulman, arabe ou chrétien, un peu comme ce qu’on avait l’habitude de voir du Liban avant ces événements : c’est quelque chose qui me vient de l’enfance – quelque chose qui respectait quiconque parce que quiconque était respectable plus pour ce qu’il faisait que ce qu’il était – c’est probablement une image assez romantique de ce que pourrait (ou devrait) être la vie, la vraie, celle où n’a pas cours le racisme, la haine, l’hypocrisie, celle d’où les sentiments abjectes qui avilissent l’âme humaine sont rejetés, mis aux oubliettes, mais cette vraie vie-là n’existe pas – ou alors seulement de temps en temps, dans les yeux et le sourire d’un enfant probablement – déjà dit mais réitéré ici : salut l’artiste !

S|8

atelier ratio h/f 17/52 - 32.7 (ça ne sert à rien, non) ou alors 66.3

(je ne vais pas aller jusqu’à aller acheter les cahiers du cinéma quand même – parce que le canard est pourri – j’écoute cependant rarement mais en ce jour l’émission de radio qui parle dudit – et il y eut là un jour un Arnaud Desplechins (je ne suis pas certain de le détester, ce serait un honneur un peu trop flagrant – je ne le hais pas non plus) qui disait (comme une citation qu’il aurait inventée) que Truffaut (que je ne goûte que peu) avait un jour dit ou écrit que « chaque français.e (non l’inclusive non n’y figurait pas) a deux métier, le sien et celui de critique de cinéma » – ça vaut ce que ça vaut (on ferait comme si critique de cinéma était un métier…)
en tout cas hier au ciné passait le Mon gâteau préféré (My favorite cake – 2024) réalisé par un couple (dans la vie, je ne sais) : Maryam Moqadam et Behtash Sanaeeha, un film iranien produit en Suède et en Europe – mettant en images et scène deux vieux personnages, la veuve et le divorcé – elle jette (plus ou moins) son dévolu sur lui, l’invite chez elle (il s’arrête pour acheter des médicaments avant d’arriver à la maison), à boire du vin, manger des feuilles de vigne farcies, à danser (les médicaments en question sont au nombre de 4, de petites pilules bleues, il en prendra une taleur) – il répare la lumière défaillante de la cour/jardin de la maison (la dame vit en rez-de-chaussée) ils boivent ensemble dansent ensemble – et puis et puis… Mais avant ça, la dame se promène dans un parc et aide des jeunes filles à échapper à la police des mœurs en s’y opposant tout simplement (le film a été, me dit-on, tourné avant le meurtre de Mahsa Amini) – un beau courage. Une belle histoire, un peu triste certainement. Une espèce de conte – le type conduit un taxi (comme Jafar Panahi), tout à coup il se met à pleuvoir – ça se passe à Téhéran. À ce moment-là, ou juste avant, il indique qu’un hôtel qui s’appelait Hyatt dans le temps s’appelle aujourd’hui Liberté – et elle quoi, c’est ça la liberté ? Formidable. Un seul reproche : l’avant dernier plan, pourquoi n’avoir pas demandé au type de replier sur elle son bras droit ? Dommage. Dommage. Un bien beau film. Ici une image de ces deux réalisateurs iraniens, qui attendent d’être jugés pour propos séditieux (ce monde est une horreur – et jte parle même pas de l’Afghanistan et le sort fait aux femmes là-bas non plus que du monde « libre » comme ils disaient) : ils refusent l’exil…

une autre image d’eux

et une troisième, l’héroïne du film (Lily Farhadpour) présente leur photo à la Berlinale 2024 (où le film obtient le prix Fipresci de la critique)

D|9

épuisant – après c’est juste un journal : est-ce destiné à être lu ? dans un an, j’en aurais oublié la rédaction mais peut-être moins les images – on pourrait en poser une de :
voiture taguée
d’un repris de justice (premier magistrat de l’État (c’est dire la déliquescence de cette institution sûrement) chef des armées il fut un temps) mal rasé ou barbalakon comme il se doit, corrupteur corrompu ignoble traître à ses amis (je me souviens cependant du surnommé de human bomb le type dans une école : le minuscule était alors maire de la ville)
d’un portrait de l’actrice premier rôle d’un film au décor marseillais
d’un portrait de l’actrice premier rôle d’un (autre) film au décor marseillais (pas encore vu)
les deux producteur/distributeur d’un film réalisé par un sale type de droite qui ne s’est même pas déplacé pour recevoir une distinction élevée (c’est sans doute dire la sienne) (il est peut-être malade) d’un pays d’Europe
les tables d’un palace (merdique, certes (en ville ils sont de plus en plus nombreux : lumières…!) : mais n’est-ce pas le lot de tous ces établissements ? je me demande… et me souviens de Doddy et « sa » D un trente-et-un août) de l’avenue de Friedland (j’ai oublié le menu) où siègent des « auteurs » dont le neveu (180 000 exemplaires vendus annonce son éditeur affidé) de la fille du borgne (« non, ça ne me gêne pas non » disait une best-selleuse)
beau tenter de voir le beau je n’y parviens pas – une image donc du boulevard vers 8

L|10

encore un autre de largué – décidément le minuscule tente de sauver sa peau avec autant d’élégance qu’il avait à s’exprimer (il se tait désormais…ahahahah)

M|11


je parlais d’AM avec mon pote Dédé qui me disait « j’aime beaucoup les histoires de complots » – j’en ai conçu quelque chose en entendant Johann Chapoutot parler du livre qu’il a commis avec deux de ses acolytes (historien je veux dire – il y a un gimmick chez les historien.nes c’est qu’elles et ils peuvent lire des milliers et des milliers de pages en une demi-heure – pour ma part dix à l’heure, je crois, et en plus les courses la cuisine le ménages les mômes et le reste du monde : comment on fait, dis-moi ? – le monde nazi, 1919-1945 640 pages 27.50e) – jte la remets

j’ai AM qui reste là tandis que je relis le L’ordre du jour (Eric Vuillard actes sud) qui fait comme une espèce de retour du refoulé – dry depuis vendredi – le type (Chapoutot) a commis un autre essai chez gallimerde cette fois les irresponsables qui doit être du même tonneau (21e banqués taleur) – que de moulins à combattre… (la moquette toujours sans décision) (une étude de cas sur le feu avec les portraits des acolytes à nano1 – et les alliances un peu contre-nature de feu le guide suprême de la révolution lybienne et Jacob Zuma)

M|12

dis papa (ou maman) c’est quoi la mondialisation ? regarde, mon (ou ma) chéri(e) en voilà une petite image (l’important, c’est l’adresse)

avant-port de Yanshen (Shanghai/Shenzen/Chine, port franc) ou, vue d’un autre point, plus terre à terre (taxé chez EaN du jour)

kest’enpenses ?
dry : 5

J|13

étude de cas – pas mal de choses (et de personnages) tournent autour d’une villa de Mougin (par là)

joli petit pied à terre vendu quelques centaines de milliers d’euros à un certain Takiedine, revendue quelques dizaines de millions à quelqu’un d’autre – enfin les affaires sont les affaires et entre ces deux-là

DOSSIER – Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, à droite, et le président français Nicolas Sarkozy pendant les hymnes nationaux au palais Bab Azizia à Tripoli le 25 juillet 2007. Les juges d’instruction français ont ordonné vendredi 25 août 2023 l’ancien président Nicolas Sarkozy et 12 autres personnes d’être jugées pour des accusations selon lesquelles sa campagne présidentielle de 2007 aurait reçu des millions de financement illégal de la part du gouvernement du défunt dirigeant libyen Moammar. Kadhafi. (Photo AP/Michel Euler, dossier)

elles avançaient rapidement (il a été dit (et écrit) qu’elles se montaient à quelque cinquante millions d’euros – une paille…) – il fallait bien quand même se faire élire – alors dans le cadre enchanté de Mougins (je ne résiste pas)

on ( ce on là est explicite : il s’agit du Takiedine (à droite – réfugié quelque part,peut-être au Liban, probablement, avec Carlos Guyancourt) et du Djouhri – je ne sais pas trop où il se trouve celui-là)

s’emploie à blanchir l’argent venu des gazodolalrs lybiens – l’affaire est compliquée mais menée par des proches du guide suprême (les proches de nano, féaux largués par leur traître seigneur, on les connait (il en est un en L|10), inutile de les reporter à l’écran) – les voici en images donc : un homme « apporteur » d’affaire(s) (bronzé, certes)

un ministre du pétrole

puis un diplomate (responsable d’un fond souverain libyen de cinq milliards d’euros quand même…)

et puis une espèce d’espion (directeur des renseignements – accessoirement ou pas beauf du guide)

depuis nano 1 a déclaré « ne plus vouloir s’exprimer » – il porte à la cheville (droite, certainement) un bracelet (le mal nommé) électronique, semble-t-il, dû à une condamnation précédente (renouvelée en appel, puis en cassation : maintenant en cours des droits de l’homme mais qui n’est pas suspensive).

dry : 6

V|14

saint-Valentin : le seul problème c’est que la fidélité est le contraire de la liberté (laquelle peut s’exercer, c’est vrai aussi, suivant certains degrés) – il y en a pour qui c’est un jeu mais moi, non
Ce travail (est-ce bien travail ? ) a quelque chose du fouille-merde, je le déplore – ce sont surtout ses détracteurices qui le qualifient ainsi – mais cette image, par exemple (Colombie)

le regard du type à droite – l’Armandi Benedetti soupçonné de viol et autres turpitudes plus ou moins sexuelles : les femmes du gouvernement de ce Gustavo Petro ont par solidarité démissionné, ne voulant pas de ce type à leurs côtés – ce qui fait que le Gustavo en question a demandé (obligé) tout son gouvernement (sauf son chouchou Benedetti) à démissionner – c’est vrai que ça fait poubelle et compagnie, mais est-ce monté de toutes pièces ? Afin de foutre en cette poubelle ce Gustavo et son Armando ? Qui instrumentalise qui ? Et regarder, comme le journaliste moyen, compter les coups les points les avancées comme les reculades, est-ce que ça n’a pas quelque chose d’un peu dégueulasse ? Mais sinon, serait-ce simplement tu ?
dry : 7
jm’en fiche j’écoute Bouc bel air un bastidon sur la colline…

S|15

l’ordi en rideau (va voir ton administrateur quelque chose s’est mal passé) (tout est à recommencer (les codes à vingt-huit ou trente caractères…) mais surtout la musique – jte parle même pas des images, ni de pendant le week-end) (tout est sauvegardé quelque part sauf les dernières lignes et autres du manuscrit AM – ça ne fait pas un traumatisme difficile à gommer) recylcivre cependant : le livre d’entretiens de Renato Curcio (A visage découvert : entretiens avec mario scialoja, 243 pages, sans idée de l’éditeur) en vente à 25,82 euros je ne vais pas être preneur – dommage…

D|16

à l’ouverture du dd1T le message d’erreur – la machine chez A&G le login oublié – recherche dans les tréfonds du disque… On verra (quelle plaie que la technique)

dry : 9

c’est un peu comme désirer (je ne dis pas attendre) un signe ( de vie ? bah non mais un peu – on ne craint pas la mort dans ces moments-là) pendant le week-end

L|17

sans musique ça ne se peut pas – jvais mettre un cd – les portes oui – ce sera sans image ces temps-ci
je me rends compte que j’ai adressé la lettre au 13 alors que le clerc en question habite l’immeuble face au 17 – soit le 14-16 qui fait le coin… L’erreur était juste – jvais recommencer
dry : 10
le livre de Ruth Klüger dont le titre original Weiter leben se traduit par « Continuer à vivre » et interprété en français par Refus de témoigner (c’est un peu bizarre hein, mais je ne l’ai pas fini) a quelque chose de formidablement humain – formidablement.
add du 18.02 : en dernière page, un poème titré Refus de témoigner donne son titre au texte traduit en français

M|18

sans nouvelle du bidule (encore que non mais rien de neuf) – on croyait le minimum syndical porté à 8 mots mais on peut faire mieux – soit 6. Oublie. Laisse. Tenir le serment de non-réponse jusqu’à demain. RAF. D’ailleurs dans ces affaires, il n’est ni minimum ni syndicat – tout change d’après ou par la perception qu’on en a, et tout change quand on le perçoit.
Des rumeurs manifestantes aux US c’est quand même le moins – sauf que le cinglé est capable de faire donner l’armée. Pas d’image.
dry : 11
la saloperie du pouvoir ? Rue d’Hauteville Babylone 10° : un type de la CGT Postes est passé à tabac par une bonne dizaine de fachos en cagoule et noir comme leurs malheureux esprits devant un centre culturel associatif turc – un mot du directeur de la police ? Du préfet de police ? Non. Rien. Notre beau pays. Les deux Comoriens qui vont à l’hôpital reçu par des fachos saouls (et des femmes dans le même état) : que dit le pouvoir ? Rien. Non. Parfois et de plus en plus souvent la honte.
Le souvenir de Renoir qui disait « tout le monde a ses raisons » donne envie de vomir. Tout simplement.

M|19

ils ne peuvent que se sentir autorisés, je cite le canard (15 février 2025) :
« Muhsin Hendricks, qui se revendiquait comme le premier imam ouvertement gay, a été tué par balle samedi près de Port Elizabeth dans le sud de l’Afrique du Sud, a annoncé la police provinciale.
« Vers 10 heures, le défunt (58 ans), l’imam Moegsien Hendricks (son prénom à l’état civil, NDLR) et un chauffeur se trouvaient à bord (d’une voiture, NDLR) », indique un communiqué de la police. « Deux suspects inconnus au visage couvert (…) ont commencé à tirer plusieurs coups de feu sur le véhicule ».

Un fait divers comme un autre au pays où vivaient Nelson Mandela et cette pourriture de tête de doge (fermez le ban)

que dieu ait son âme
dry : 12
et en effet zéro nouvelle (pas le temps de regarder) – faire ausculter le disque dur par l’ami du 53 peut-être aujourd’hui – par ailleurs non plus compatissant tout au plus sans doute osef – dur dur mais tenir bon – tellement de tristesse de ne pas proposer (se voir proposer) un café de Paris le mercredi – tant pis –

J|20 & V|21

(j’ai manqué d’adresse : deux jours en un – un mail idiot (ça ne me change que peu : c’est quelque chose qui me guette) (d’où cette paranoïa mais qui n’en est pas au stade psychotique – une tendance – entendu Dolto (la Françoise mère de Carlos) car au fond les stars sont tout autant que les autres moins brillants peut-être humaines – une espèce de gens normaux) – retrouvé la musique la fièvre dans le sang précède Les mains d’or – on verra la connexion là-bas mais j’y vais (retrouvé dans l’ordi de secours – le perso de M – le manuscrit-tapuscrit-document-fichier enfin les trois cents et quelques pages du roman à quatre mains de 2018)

S|22

dry : 15
je tiens – l’habitude des gestes, un peu de sirop d’orgeat (penser à en acheter chez les Juifs – penser aux croquants qu’on trempait dans le sirop allongé d’eau – penser aux œufs battus et aux sabayons), un peu de pastis de l’eau – la pluie –

D|23

plus dry (un verre de whisky hier soir n’a eu aucun effet sur le crabe d’estomac supposé) (attendu ? désiré ?)
ça va bien – des rêves à n’en plus finir (des boules de morphine, des lunettes cassées, des bruschette et des steaks-frites)

L|24

dry : 2 j 17
(on recommence) (on s’abstient) (jeûne et abstinence disait je ne sais plus qui – histoire de contraindre) (le jeûne est moins difficile à endurer que la soif – ça me paraît bizarre comme formulation mais je tiens le fait de Ruth Klüger)
en filigrane sur cette image

cette incise pour le bouste 3

pas lu l’article (en vrai, maintenant, si) (écriture du bouste 3) mais elle allait avec son frère dans ce bar de la rue Daunou – en souvenir de l’après-guerre sans doute – tout autant qu’ils allaient tous les deux au bar de l’intercontinental le soir après le travail – elle a travaillé une vingtaine d’années pour son frère – dactylo facturière disait-elle en riant – pigier quand tu nous tiens – puis à un moment, elle en a eu assez, elle s’est arrêtée ou il est décédé – 94 il me semble me souvenir – je vais chercher une photo de lui (trouvée immédiatement)

M|25

deux images pour la route : avec sa mère (style année 30 – elle est de 33)

avec ses amis (style années 70)

en spéciale dédicace à Christine Jeanney qu’on remercie ici comme ailleurs

M|26

il y avait le film de Céline Sallette qui ne présentait pas une réalisation de l’artiste – c’était bien dommage mais les héritiers s’y opposaient (c’est moi ou les héritiers, souvent sont un peu comment dire ? avides ?) – il y avait aussi les images manquées du jardin près de Rome une année – ce n’est pas exactement une égérie mais presque en tout cas on l’aime encore assez bien – ici devant beaubourg (la grande maison disait la claude) et l’ircam (j’y vais taleur) (le dire est peut-être anachronique – en vrai non puisque sa fontaine Stravinski date de 83 et l’institut de 77 – vois-je)

non mais jl’aime beaucoup
ah Niki…
j’y pense évidemment et puis j’oublie – c’est comme un jeu mais je ne joue que peu ou mal ou trop bien – je ne joue plus sinon dès que possible
j 19 dry 4

J|27

L’écharpe cette magnifique chanson (Maurice Fanon, quel drôle de type – je me souviens de lui interrogé par Denise Glazer – ce qui pointe assez directement vers Didier Daeninckx et Paul Éluard) qui dit si je porte à mon cou / ce soupir de soie quelle merveille – attente sur quai de gare je n’ébruite rien (« ce souvenir de toi quand on se disait vous » tsais)

(add du lendemain : je ne dis rien – j’émets des ondes positives seulement – capable de n’en rien dire ? je ne pense pas – jte tiens au courant – jfrai un mail à midi (en vrai il est parti vers 11) pour donner la possibilité de répondre – en même temps que me parvenait ce film banc-titre non légendé mais mis en musique)

obituaire (il ne jouait plus mais je l’aime depuis ce film-là) (1973) (image : Vilmos Zsigmond (toujours un peu de mal avec les Polonais désolé)) (jl’aime toujours)

add du lendemain : je me demandai si Gene avait mis fin à ses jours – quatre-vingt-quinze printemps suffisent amplement cependant… (add du samedi : le canard indique que son pace-maker a cessé de fonctionner le 17 février – que sa femme était morte elle aussi et son chien et des pilules restaient là sur le sol (des pilules de quoi c’est toute l’histoire) – spéciale…)

V|28

charbons ardents – attendre – patience – des nouvelles du front en attendant

(il y a 33 ans je prenais ma première carte d’association – j’avais un numéro à 3 chiffres commençant par 2 – j’avais suivi quelques réunions entre place d’Italie et Campo Formio – j’y avais connu un mai poète Reza iranien (où est-il je ne sais je crois qu’il a disparu) – l’exil oui… )
Je me souviens de Vital Michalon
Autre chose ?

eh bien tant mieux (et merdafabre) (on espère que ce ne sera pas provisoire – je pense aux luttes contre l’atome Creys-Malville et son suprême superphoenix)

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c’est-à-dire que la mort m’emmerde – les êtres chers, les guerres – à force je fatigue, enfin tant pis : salut à lui (même si les montages de ses films, parfois…) (Yeelen magnifique de bout en bout) : Souleymane Cissé

avec un même prénom, un autre film (L’histoire de Souleymane) (Boris Lojkine,2024) et des césars (pas regardé la cérémonie) – on s’en fout en vrai mais c’est un entre-soi – la reprise de justice était en blanc j’ai vu quand même (quelle idée) (moche, mais on ne peut pas avoir d’élégance quand on est pervers(e))
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cette force de penser que le plus beau reste à venir (Djidji gé)
le livre de souvenirs de Sterling Hayden, Wanderer à vendre 105 euros – n’importe quoi la foire aux livres…
Ruth Krüger Refus de témoigner : 3°partie L’Allemagne premier chapitre La fuite dernière phrase : Une chose était sûre : ce n’était pas pour nous qu’on s’était battu dans cette guerre. (ndc : si on ne plus se raconter d’histoire, tout est perdu)

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les jeans, la musique de CSN&Y – la guitare, pas le rêve mais les cauchemars de celles et ceux décédés à 27 ans – le cinéma beaucoup (fait par des exilés peut-être) – le soleil et les palmiers californie (quoi que fortement salis mis en boue par ces technos dont on se sert cependant à longueur de journée) – toute une espèce de culture (image du texas pour OH) – KKK quand même, les couvertures au typhus pour les indigènes, la terre vierge et les exécutions sommaires

ensuite celle-ci

une espèce de bain – inconscient ? pas tant – on en était au « sauveur » – on en est au bouffon, gros dégueulasse – lorsqu’il y avait la thatcher au pouvoir, il n’y avait pas d’alternative – à présent on en est à la peste doublée du choléra – bienvenue sur terre…

osef ? à peine – la musique d’abord – le piano du pauvre, la joie – le moment présent et les enfants

et les enfants

il suffit sans doute de ne plus répondre pour que tout s’arrête – on disparaîtrait – on n’en entendrait plus parler –
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le mieux c’est d’écouter Zambujo – le reste après littérature sans doute (tenir tête oui) – un photographe dans les rues de babylone –

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j’ai oublié mon grand-pèrat ça me désespère (c’est ainsi, je m’en rends compte, qu’on parlait de ce grand-père-là – sans son prénom; l’autre était Pap(e) mon grand ami) (la solitude l’intimité le secret) (il est probable que le temps de réaction vienne en grande partie détruire l’affect posé sur cette relation – mais si ça se trouve c’est tant mieux : nous ne sommes pas du même monde non plus) – j’aime ce genre de fonction des mots – je déteste cependant en user – je le fais quand même – je vais me poster quelque part et prendre durant une heure une image toutes les minutes – une soixantaine, non, je me souviens : c’est trop – une toutes les deux minutes – les gens qui passent le cadre sensiblement semblable – peut-être pas au café de la mairie – certainement pas d’ailleurs trop loin trop rive gauche – c’est égal, je vais trouver (add. du lendemain : non, je n’ai pas trouvé, j’ai fait un tour en bus à pied et voilà) – j’en termine de ce Refus de témoigner et je continue Souvenirs d’un témoin socialiste
complètement perdu – bah tant pis : acte manqué sans doute je tente de rattraper mais ça ne veut pas à ce qu’il me semble
en vrai il faut garder ouvert le billet toute la journée et poser doucement en allant les choses qui viennent – ici une image d’un des plus beaux cadeaux du monde (miroir vénitien des amis de la mare)

les égouts :

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un certain Florian M. dont on ne sait s’il fait partie d’un syndicat de policier quelconque mais cependant ancien militaire a tué de sang froid un jeune Nahel – on ne pose pas la photo du canard où est brandie un carton faute d’ortografe à l’appui (je crains que ça ne veuille dire quelque chose tu vois : en tout cas de la publier) – Florian M. est un homme de 40 ans qui n’avait aucunement l’intention de tuer sera traduit en cour d’assise, ce qui est quand même le moins mais ne fera pas revenir sur terre un jeune type de 17 ans, au volant d’une voiture louée certes – une merco jaune conduite par un arabe tu as vu jouer ça où ? – on se souvient qu’une cagnotte avait été ouverte par une ordure en sa faveur (pour Florian M. pauvre malheureux) – c’était un accident disait la police, de la légitime défense serinaient les gradés

que de chimères – que de blessures – laisse va
je laisse
j’oublie
je passe à autre chose
ce monde-là : je me demande souvent si vraiment (comme dans l’image des trois crèmes du dessus du panier (au dessus de celle des fleurs pour Nahel) – au pouvoir – dont une reprise de justice (elle est de dos) les salauds ont un visage (il y a un intitulé de dossier dans celui du carnet d’atelier – il y a longtemps que je n’ai pas rangé) et en effet ils en ont un – quelle découverte hein – par exemple il n’est pas douteux que celui-ci en soit un (innommable)

on chercherait en vain, cependant, une image qui nous le rende sympathique – sans doute parce que avant de violer une jeune femme, il la drogua – elle a porté plainte elle s’est fait jeter – elle a émigré à Londres – elle se bat : #metoo… courage et ne rien lâcher

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trop souvent malade cet hiver – pour 4 bouste je me disais « ma mère qui refuse de donner une de ses filles » – j’ai refusé – un dialogue Aldo Mario serait bien mais trop difficile à faire – le monde m’entraîne ailleurs – allez président dis-moi ce qu’il en est de Lockheed, je n’ai rien à vous dire que vous ne sachiez déjà – quelque chose comme ça
autre chose : 6322 écrans en France et ici les statistiques des dix meilleurs scores avec le nombre d’écrans – somme : 5872 (reste : 450 écrans…)

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impossible de l’en tirer – j’y retombe (il suffit de deux mots par exemple j’adore) – des résolutions (donnez moi dix hommes déterminés et résolus et je prends le pouvoir disait tonton) qui ne tiennent pas – la fatigue, le doliprane, les mouchoirs en papier – je ne peux guère rester sourd, il faut que je réponde – j’attends souvent – je me force à me taire je regarde qui a répondu d’abord je recommence je réitère je m’embrouille – je passe et lis – je m’en vais – je reviens – je repars – quand il y a du soleil ça (me) va mieux – il est sept heures moins le quart, est-ce l’heure de la soupe ? – je lis
les retranscriptions s’amoncellent, tout ça ne sert à rien – j’écoute j’écris je transcris pour retranscrire mais à rien, ça ne sert à rien – comme ici – rien
la pourriture de ce gouvernement du soi-disant centre mais réellement fasciste s’exprime vers Toulouse avec la tentative de reprise des travaux pour l’A69

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parfois une affaire réjouissante (la pourriture qui a engagé ce garçon (aka bernararno qui rime avec salaud) a payé dix millions d’euros à la justice pour ne pas être inquiétée alors qu’elle est donneuse d’ordre – va comprendre Charles – on va me dire « le plaider coupable » ah. Bof) – quand passe la patrouille…

le type n’était pas présent à l’audience mais condamné cependant à quatre ans dont deux ferme – bah il a des amis puissants – encore que nano talonnettes soit aussi sur cette sellette-là

le nouveau mot à la mode : Sidération – nous serions sidérés par toutes sortes de décrets de mots d’actions de proférations d’indignations de gestes – sidérés c’est ainsi qu’on nous veut comme on nous veut aussi tristes – pas question

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(parfois on se dit qu’il est trop tard – on attend mais c’est inutile, il est trop tard – on émet des doutes sur ce qu’on fait – mais c’est inutile – il est trop tard (le vieux plan qui commence par bonjour (pourquoi pas ?) et qui embraye sur « merci pour les nouvelles ») – c’est inutile mais l’utilité n’est pas une mesure ni un objet – on s’en fout on pense à autre chose on oublie l’ajvar, on oublie la venue du printemps, on oublie l’Espagne qui se pointe au bout du mois) (il y avait un type dans le canard, Mirwais Ahmadzaï qui, à la question (ce n’en est pas une mais c’est un questionnaire dit, par le palmipède, de Socrate) « le meilleur conseil que l’on t’a donné » répond « fais une psychanalyse. Et c’est le meilleur conseil que j’ai pu donner »). Et bien sûr, il n’est jamais trop tard. Par exemple, que fais-je à suivre ? je regarde le mail, je le relis, je me dis « non il n’y a rien, rien de spécial » je parle de ma mère, de la sienne, ses cheveux teints en mauve, M. que j’aime toujours, rien de particulier qui évoque ou demande réponse – pendant le week-end, on cesse – comme s’il s’agissait d’un travail. Non, peu importe, le rhume semble s’en aller (grossi de covid ai-je la faiblesse de penser – vitamines & doliprane) (peu à peu tout me happe – dans le carnet forway offert un noël par G. vert où je porte les notes des séminaires je serre au secret tes cartes)
ceci aussi et cependant (les états d’âme sont au journal ce que les images sont à la bande dessinée) : réjouissant il me semble – mais c’est du cynisme : mais cependant comme Creys-Malville personne n’en veut (je ne parle même pas de Three Miles Island, ou de Tchernobyl ou Fukushima, non, ni de ces hommes et de leurs dosimètres ni des fraudes ni des accidents du travail ni de toute la cuisine patronale – à un moment, on avait cru (pour Tchernobyl tsais par exemple) à la volonté du pouvoir de prendre en compte la vie des prolos – stakhanov quand tu nous tiens, tout ça – cette blague) –

après ça ne fait que pendant les trois quarts du temps hein (on n’est plus à ça près : le truc a été initié début des années deux mille – sans doute même un peu avant soit 7200 jours disons à la louche cent de plus ou de moins ? – voilà vingt ans – pour un budget prévisionnel d’alors de deux ou trois milliards d’euros – il en a coûté et il en coûte dix à quinze fois plus – quelle importance, vazy quelle importance ?).

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ça se déchire – quelque chose dit tant mieux (il n’est pas question de répondre tout de suite) – d’autre crie à la catastrophe (une impasse pourtant – mais impasse de quoi ? le lit ? l’histoire qui continue comme « hey ce n’est pas une façon de dire au revoir ou adieu » ) – après non mais où en est-on ? ou alors mais pour qui se prend-t-on ? – quoi qu’il puisse en être le mail ne fonctionne que le matin – ce matin il pleut – il y a un moment, j’avais un texte titré à l’avenir je l’ai laissé choir comme souvent – pas toujours : par exemple il y a là un article où on en apprendrait si les liens étaient efficaces (ce n’est pas le cas – on dispose cependant des adresses…) (on avance sur la piste d’Aldo mais très, très lentement – c’est vrai aussi que je ne suis pas pressé bien qu’avançant en âge – je me souviens de Sam Fuller qui me disait, traversant le pont Neuf, « il n’est pas un seul jour où je ne pense à ma mort » et qui m’invectivait « mais qu’est-ce que vous foutez à faire des enquêtes ? Faites du cinéma plutôt !! » (1982) – ces fantômes-là tournent autour de la conscience, toujours, marchant dans les rues ou debout dans le métro c’est là ça perdure ça grignote – un peu comme le temps qui passe)

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il y a la superstition – ça gouverne le monde de l’autre côté de la mer, c’est là dans les campagnes plutôt mais dans les villes aussi, c’est là,le truc des arriérés ou des gens de bonne foi – je vais faire du café (mais je dors trop – je récup du rhume)

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il y a un moment que je me fais du souci pour ces deux-là (image publiée par le canard le 18 décembre et manquée alors)

elle date de 9 mois… il et elle ne rentrent sur terre (renter sur terre ?) que début avril si tout va bien (ce qui n’a pas l’air d’être le cas, vues toutes les mises à pied subie par la Nasa) – vont trouver les choses changées (s’il et elle rentrent jamais…)


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bah – les deux de là-haut (est-ce bien là-haut ?) y resteront encore quelques jours (??°) -partie remise (en attendant, l’abject patron de EspaceX semble assez ennuyé – ses actions entravées chutent : on aimerait s’en réjouir…)

V|14 & S|15

la fusée est partie cette nuit – elle & il seront de retour dans quelques jours si tout va bien- tout va bien,- tout va mieux – ça n’a pas une importance capitale non plus (des astronautes étazuniens, un japonais, un russe) – campagne soleil froid
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A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

4 commentaires à propos de “nouvelles #lire et écrire # | Piero C-H (avant (et après – 5) coureur)”

  1. quelle image magnifique qui donne envie de danser! … l’ascenseur n’a pas encore été installé, ce fut le cas longtemps chez mes grands parents qui habitaient au cinquième et ont monté les étages jusqu’à leurs 80 ans, il y eut tapis puis plus (parfois les tapis d’escalier sont sujets à discorde)… en avril 80 je me souviens avoir appris la mort de J P S. dans l’atelier peinture aux beaux arts, où posait une femme âgée, une sculptrice hongroise avec un visage lunaire, elle commentait nos dessins et c’était toujours juste … Piero navrée de te savoir malade je croise les doigts main droite même les orteils… ;

    • j’ai pensé aux toiles de Ceija Sotchka envoyant cette image glissée sur le wtf rézosocio – on s’en fout on danse et on les emmerde les adeptes de la « submersion » – (5 étages à pied, c’est trop :°))) (pour le virus, c’est lui ou moi et je vais gagner) – merci à toi Nathalie et donc même les orteils et la main droite…

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