nouvelles #lire et écrire # | Piero C-H (avant (et après – 4) coureur)

quatre - pas le cœur à rire (mais Anna oui)

ici le un
puis le deux
puis le trois
faisant plus moins suite au carnet d'atelier entamé je ne sais plus quand (14 novembre 2022) - je regarde je corrige j'annote je lie dès que possible (ecco lo) 

plantage dans la remontée – remontée tous les 29 (ici la deuxième – 175 révisions, durée de lecture 40 minutes affirme le bouzin), changement de page tous les trois mois

M|6

une femme, mère de deux enfants, trente-deux ans, docteure en littérature française, s’est fait agresser à l’université, elle était en cheveux comme on dit – on lui a lacéré ses vêtements m’a-t-on rapporté – elle est sortie dans la rue en sous vêtements, puis elle a ôté sa culotte – des hommes l’ont forcée la frappant au sang à entrer dans une voiture (blanche) pour la priver des regards du monde – Ahou DaryaeI crois-je lire – bizarrement sur le rézoscio de maçon les posts qui lui sont relatifs, nombreux vers six heures ce matin, ont tous disparu… (sans doute pour flatter ma paranoïa) (puisqu’ils sont revenus engloutis ensuite dans la soute à goudron)

add. du 19 novembre 2024 au soir : il semblerait que cette jeune mère soit rentrée chez .

J|7

DT47 cette honte pour l’humanité toute entière – ce sera tout – RAF

La candidate démocrate à la présidence, la vice-présidente américaine Kamala Harris, lors du rassemblement de clôture de sa campagne, à Philadelphie (Pennsylvanie), le 5 novembre 2024. KENT NISHIMURA / AFP (fo cette légende de maçon)

V|8

salut l’artiste

(continûment cependant) : ici Licio Gelli (Vénérable de la loge maçonnique Propaganda 2) (crevé vers 96 ans en sa demeure intitulée Wanda, Toscane – non mais ça va pour la pourriture, ça se traîne sur terre un bon moment)

En 1985. ©FARABOLA/LEEMAGE

une autre du même, pour la route ?

(anthropomorphique : il a plus une tête de facho, ce qu’il était complètement)

S|9

pour se servir le café, attend-on que le bruit cesse, ou est-ce autrement qu’on procède (ainsi qu’Haddock et sa barbe) ? existentialisme…
en vrai j’attends et je me sers

je suis content de cette image

qui illustre parfaitement le propos présent : le crédit d’impôt compétitivité emploi (qu’en termes galants hein) accordé à auchan il n’y a de ça que quelques années se montait à un milliard pour débaucher aujourd’hui quelque deux mille quatre cents prolétaires (on mélange, on accommode et on sert : merci qui, merci on a voté pour lui alias fo jésuite saint-ho)
remarque : les mails (institutionnels ou pas) se taisent pendant le week-end

j’aime aussi beaucoup celle-là

je cherche un texte sur la rue que j’avais écrit pour D-fiction il y a quinze ans
je mets ça pour détendre l’atmosphère (assez puante hein – le 14 du mois sera le lendemain du treize (comme de juste – et comme à chaque fois) – stade de france neuf ans plus tôt) ici du 18 juin 2009 : il y a de ça une (toute petite) éternité

Qu’est-ce que c’est ?


Voilà comment tout cela se passe : on arrive : « Ah tiens, bonjour, content de te voir », on regarde, sur la table quelques bouteilles de chardonnay, on attend on patiente on boit un verre on engage la conversation, parfois un ami « Ah te voilà, on devait se voir justement », ou « Vous vous connaissez ?, ben oui, on s’est vus la dernière fois…») et puis l’auteur est là (cette fois, Claro, traducteur d’un roman de 600 sonnets en vers, qu’il a fait passer d’octosyllabes à des alexandrins :  Vikram Seth, « Goldcen Gate » chez Grasset), il prend la parole, le libraire l’interroge, on parle, on interrompt, des lecteurs, des amis, d’autres passent, parfois, et puis d’autres fois ce sont des chanteurs, des amis les enregistrent ou les filment, ça se retrouvera sur Youtube ou ailleurs, ce soir, ou d’autres qui viennent, parlent, nous sommes une vingtaine ici, ailleurs, on peut être une centaine, et puis, on ouvre les bouteilles ou les petits paquets de chips, quelque chose, on parle, on se reconnaît, on discute : de quoi ? du livre, d’un livre, de la librairie, des libraires, du monde (« elle a pris huit ans et demi… », « qui ça ? », « celle qui a buté le banquier… », «  le type en latex, là ? »…), du temps qui passe, qu’il fait, de la politique, d’autres choses, on s’en fout de savoir qu’on est en train de créer du « lien social », ce qui compte c’est qu’on en parle, voilà. De quoi ? Oui, de quoi… 
Ce que c’est ?  Une soirée à la librairie Pensées Classées, Paris 4°.

D|10

j’ai retrouvé le texte sur la rue nommé Aux trois quartiers (ampoulé de réalités sociologiques – mais pas lu entièrement pour voir s’il y a à prendre) (à ce propos le feuille de route journal de Titi Beinstingel j’adore)

L|11

(sur la planche (pense-bête) : essai billet akerman; photo de famille; Sciascia et Aldo; Wuming à lire; en attente CT&HB; qu’est-ce qui est le plus humiliant être suivi ou suivre)
essaye encore me dis-je

image en date : la fin de la grève chez boeing (débutée le 13 septembre) (l’ordure n’est pas encore élue) – tout va mal : plus de légende, on va abandonner ce mode opératoire (les rédiger n’apporte rien sinon une référence inutile – dans quelques années peut-être)

essaye encore me dis-je

sa sainteté françois un – en ombre chinoise – le blanc mais pas l’or (un peu à son doigt gauche annulaire) – visite je ne sais plus bien où

essaye à nouveau

les parents de Marielle Franco : les deux policiers qui l’ont tuée condamnés (les mœurs de bolsonaro l’ami de fucking dp47) – une des égéries –


une dernière : un peu de techno-science

la concurrence européenne des deux ou trois mille satellites mis en place par l’homme le plus riche du monde – je cesse

j’ai cherché longtemps à comprendre l’exacte portée (qu’est-ce que cette histoire peut bien vouloir dire?) de La Chartreuse de Parme sans jamais y parvenir – Fabrice à Waterloo et la Sanseverina derrière ses moucharrabieh – mais je n’ai eu aucune difficulté à comprendre celle de Lucien Leuwen

quelque chose comme un rêve : cette image de Faye Dunaway dans Portrait d’une enfant déchue (Jerry Schatzberg, 1970) et de l’humiliation subie par cette héroïne – le souvenir: ici l’image prise

et là, celle publiée (je ne suis même pas certain de l’oreille de l’enfant déchue)

photo-montage découpage artisanal maison

M|12

(c’est probablement dans Little big man (Arthur Penn, 1970) puis dans L’arrangement (Elia Kazan, 1969) que j’ai découvert mon penchant pour Faye (ensuite, peut-être Bonnie and Clyde (encore Arthur Penn, 1967) (ça a dû cesser avec Network (Sydney Lumet,1976) mon côté puritain probablement – bizarre comme cette chronologie rétroactive (du verbe rétroactiver) (l’attirance libidinale n’est pourtant pas absente du tout : quelque chose avec la mère, dans LBM je suppose) – le cinéma américain (lu un article datant de 2010 (c’est sans relation, sinon de cinéma) (donc c’est en relation) (le lundi était un jour – un peu comme le jeudi parfois – ou à d’autres moments le vendredi – où je commentais les poèmes-express de Lulu deuch’nord : parfois ça revient comme ce mardi) traitant de JLG et la question juive qui vaut son pesant de pellicules ou plutôt de cassettes vidéos) – à la même époque (je suis très années 70 – et plus précisément 1978) Marathon Man (mais je ne suis pas certain de l’avoir vu celui-là – mais Dustin Hoffmann, oui) (John Schlesinger, 1976) et aussi Macadam Cowboy (John Schlesinger, 1969) – cinéma us certes – se documenter sur le cinéma.
Je retrouve le linéament de cette pensée : les images du jour précédent posées dans le journal du jour (alors que je n’accepte d’ordinaire pas les redites) qui vont de Faye Dunaway à Dustin Hoffmann à Macadam C. donc qui est l’ambiance dans laquelle Chantal Akerman évoluait alors dans la vraie vie (dl2v)

M|13

le fascisme est donc passé aux États (probablement, espérons-le) pas pour longtemps – la radio se gargarise de la création d’un ministère pour l’ignoble (ce n’est pas un ministère mais un cancer implanté par décret sans aval des chambres pour la juridiction fédérale) – la « plus grande démocratie » du monde va dans le mur (et comme ces gens-là sont armés la guerre civile n’est pas loin)
j’aime assez Jacques Brel (pas trop cependant, sans doute parce qu’il se la pétait grave) (je suppose, je ne le connaissais pas) (d’ailleurs connaître les gens dl2v les fait apparaître plus quoi au fait ? on s’en méfie moins que de leurs fantômes ?) en tout cas, je ne sais (comme lui dans cette file d’attente des armées) ce qui est le plus humiliant : suivre ou être suivi (sans doute la raison de ce secret à (très) bas bruit de journal)

J|14

desenganado chante Amalia (Com que voz) (avec quelle voix) il y a des mots de ce genre qui m’enchantent (nunca par exemple aussi) image volée (mais réalisée sur le faubourg mien) (appropriation dominatrice, certes)

c’était hier – (on ne sait jamais chante Aznav) – on a quelques sentiments d’horreur, même si Sergio Matarella proteste (la guerre civile n’est pas loin, et la secession revient) (nous n’armerons pas d’autre chose que de notre liberté) – image de 1962 (le regard du type en bas droite cadre) (tati prit la place du Paris Barbès et tati est fermé) (réunion de la dauphine et de la 4 chevaux régie – deux autos de la famille)

tout à l’heure au stade, il y aura (m’a dit radio paris) un poulet pour 5 spectateurices

V|15

c’est l’heure du café – addiction peut-être (un pli, un versant, une tendance une maladie une volonté un fantasme un piège – le tabac, l’alcool, le jeu, la came, la dope, l’amour : le manque) (chanson d’illustration) (Angèle (Van Laeken) une de mes égéries) les trois cailloux sont (aussi) une rue (mais savoir ce que c’était… il semble qu’il s’agisse du nom de famille de trois frères (les Cailleu) qui possédaient là une propriété importante) (osef) une image (du côté d’Auxerre)

puis une autre (avec trois trucs – pas des cailloux) (roulez au pas intime le graf – cyclistes : pied à terre disait un autre)

souvent ça me désespère (je vais prendre un café) (une façon de voir les choses : junk dans le dialecte dominant veut dire ordure – ce matin, c’est Modern love qui tourne (la fin du film Frances Ha (Noah Baumbach & Greta Gerwig, 2012) (laquelle présidait le jury de Cannes cette année – le cinéma us, cette plaie) – je n’aime guère bowie cependant (mon côté puritain je suppose – pourtant il n’est que gb et non point us) – les ricains disait l’immonde chanteur décoré (ce qu’on reproche à ce genre de type, c’est de nous donner des envies de meurtres – l’humanité, notre humanité s’en trouve avilie) (dans le film Santosh (Sandhya Suri 2024) l’héroïne se laisse aller à la torture d’un type qui n’y est pour rien – puis il meurt – et quand même il y serait pour quelque chose, l’indignité est là – la gégène du junk borgne, père de la bientôt (j’ose l’espérer) inéligible pourriture) – se garder de ces idées abjectes, s’en garder mais s’en défendre – se défendre… (puisque que vous partez en voyage par le poète – chanson de jaboune et mireille je crois bien)

magnifique mail du matin (sic) :

Bonjour,
Je vois votre site web www.pendantleweekend.net   et c'est impressionnant. Je me demande si des options publicitaires telles que la publication d'invités, le contenu publicitaire sont disponibles sur votre site ?
Quel est le prix si nous voulons faire de la publicité sur votre site ?
À votre santé
Mary om

(à votre santé, c’est du propre)

impressionnant.

image de stock (légendée : Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, inspecte le quartier général du 2ᵉ corps de l’armée nord-coréenne, le 17 octobre 2024, sur cette photo publiée par l’agence de presse officielle KCNA. KCNA / REUTERS)

je me souviens de Londres sous les v2 (l’ordure envoie combattre sa chair à canon)

S|16

hier était dry contrairement aux autres quinze – le Ovni 78 tient ses promesses (foison ou pléthore ? non foison de renseignements (in)utiles : par exemple le petit crachin du 17 mars) – le recours des dictatures : faire cesser le scandale de l’éducation et de la recherche – (voir ici) – le décollement du prof d’histoire-géo est du même tremplin (ce monde est une saloperie) – image de la représentation à plier et foutre au placard

Un partisan du président tunisien Kais Saied tient son image alors qu’il se tient sous un immense drapeau national, lors d’un rassemblement le long de l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, le 25 juillet 2024, alors que la nation célèbre le 67e anniversaire de la fondation de la république. (Photo de FETHI BELAID / AFP)

deux trémas manquants – légende cependant (image datant de l' »élection » de l’autocrate)
j’entame ici une liste des expressions ou simplement mot dont le monde contemporain abuse et qui entretiennent sa vulgarité ontologique (pourquoi tenir la comptabilité de l’exécrable ?)

daron/daronne
voilà
(en début de réponse à la question du passe-plat) alors
tiens-moi au jus
trop trop trop 
j'suis chaud(e)
grââââve
du coup du coût du cou
pour le coût pour le cou pour le coup 
ça me fout les poils
genre - en mode - du coup
un truk deouf - demalade - deguedin
jlecroipa
tumens
ça t'parle
jélarèf jépalarèf
javoue
ya pad'soussi
clairement
on s'en fout (osef)
on va pas s'mentir
que du bonheur (hasbine)
àlabase en gros au final
au bout de ma vie 
les "balles" ou les "boules" à la place des euros 
j'ai pas de cash 

   

D|17

j’ai dû m’arrêter un moment et perdre les codes des résultats de l’IRM/AIT (la peur de Proust – le nom du médecin – qui un jour disait écartant les mains « inopérable, une boule de billard… » – je m’en souviens comme d’hier – au téléphone avec apap le soignant se plaignant du retard du patient « mais monsieur vous avez un CANCER » comme si ça avait de l’importance) – le rêve cette nuit était en vert éclairage boite de nuit probablement assez libidinale (type Anora (Sean Baker,2024))
un glossaire index onomastique des noms propres en préparation du Prisonnière à Téhéran (Fariba Adelkhah, seuil 2024) (sincère honnête et drôle) (pour ici – quelque chose de velléitaire)
un peu de douceur dans ce monde de brutes

M|18

un peu déphasé comme tu vois – c’est à cause des images et des légendes qui ne veulent plus rien dire – tant pis je pose quand même: le fog

New-Dehli je crois me souvenir – en vrai non : La pollution à Lahore, au Pakistan, le 18 novembre 2024. ARIF ALI/AFP dit la légende – réfléchir c’est choisir – un dégoût assez prononcé sur les pratiques d’écrivain du prix goncourt : la plaignante est-elle instrumentalisée par le pouvoir ? tous les coups, aussi tordus soient-ils, sont permis – fumées, feux, écœurement en tous les cas –

L|17&

comme je me disperse sans doute pour ne pas avoir à écrire (que ce soit le nouvel atelier – j’ai quand même ressorti le mode d’emploi de la vie hachette 1978/livre de poche 1995) je lis des chroniques sur JLG maître après dieu du cinéma de nouvelle vague – par exemple (je cite presque) « israël c’est six millions de kamikazes » (un article que je ne retrouve plus dû il me semble Jean-Luc Douin informe de ces pérégrinations du dieu du cinéma – on connaît l’effet Koulechov, lui aussi vu que le montage est une affaire de morale, comme les travellings) – retrouvé :

Dans un roman intitulé Courts-circuits, récemment édité au Cherche Midi, Alain Fleischer raconte qu'en aparté, lors d'une pause, Jean-Luc Godard aurait lâché cette phrase monstrueuse à son ami et interlocuteur Jean Narboni, ex-rédacteur en chef des Cahiers du cinéma : "Les attentats-suicides des Palestiniens pour parvenir à faire exister un Etat palestinien ressemblent en fin de compte à ce que firent les juifs en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l'Etat d'Israël." 
je me suis procuré le livre (4e chez recyclivre) : les 20 premières pages, l'auteur parvient à me faire abandonner sa lecture.

(l’article date de 2010) et puis

Décrivant la Bible comme un "texte trop totalitaire", il a déjà lâché à propos de ces juifs qui, selon lui, auraient sauvé Israël en mourant dans les camps : "Au fond, il y a eu six millions de kamikazes."

édifiant.
C’est pourtant peu de choses mais j’ai été notablement refroidi par le wtf mail de l’agente du photographe de plateau de Golden Eighties (Chantal Akerman, 1986) – peu d’allant pour les billets de cinéma – peu d’allant en général remarque aussi

M|20

la place des femmes chez les fantoches

(on ne voit pas non plus Lula sur l’image – mais si, il est juste au milieu, allons à côté de cette ordure de modi) – encore qu’on la retire à un moment et qu’on pose derrière – vous faites ce qu’on vous dit –

et puis la réaction des hommes (de cinéma) de pouvoir ( confère d. boutonnat et son amitié/proximité avec le jésuite de saint-ho : doillon qui porte plainte – pauvre chou)

(la une du journal)

J|21

rien d’autre (Kianoush Sanjari s’est donné la mort, en Iran, en l’honneur des prisonniers politiques de ce pays – un geste qui va à la vie, et non à la mort) – rien d’autre…

(ne jamais désespérer Billancourt tu te souviens ? – il faut cesser de rester sous le signe de la mort – Aldo s’apparente à un suicidé : il ne fait rien contre le bougre abandonné des siens et du représentant de son dieu sur cette misérable planète) ici une image de ce qu’elle voit (vers 16h47) de sa fenêtre (encore merci)

sans doute faut-il savoir choisir ses ami.es (je n’ai jamais choisi – si pourtant je me souviens Neil Young et AT. Montreuil les prunes de Noisy (en fait non, Rosny) – ici une image (brouillée) de ce qu’elle voit de sa fenêtre (vers quelle heure, ça ne se sait pas) (ah non ça ne passe pas) (ah si)

V|22

cet atelier d’hiver – qui débute aux deux-tiers de l’automne – et cette désespérance (du temps qui file, du froid qui pèle, des yeux qui piquent, les tas de livres à lire, les titres des films à voir, les gens) – aller, réussir à s’en sortir (les doigts qui grincent les genoux qui crispent le dos la rouille) – il y avait la photo en bas de Jourdain (ce n’est pas que je m’en tamponne mais ça m’est égal) (années soixante)

ces jours-ci-plus ou moins

les images troublent – j’avance je n’avance pas – des doutes toujours – et puis ça

S|23

vue de loin (demain quinze lustres)

parfois le manque est si grand qu’on voudrait en finir – et puis non – l’orgueil si velléitaire – non, une musique un livre un.e ami.e – on cesse (ni drogue – médik alcool autres – ni jeu – accro à quoi alors ? dépendance internet rézosocio – faire attention à ne pas tomber, lacer ses chaussures, regarder devant soi, nettoyer ses lunettes – préférer le bus)

D|24

ces images-là

la solitude du surfeur

celle du cycliste

du type qui promène son clebs – on les voit à peine (bande son : Gloria Gaynor I will survive)

L|25

ce soir on ira écouter Fariba – puis au théâtre sans doute (add. du 29/11 : non, c’était complet) – suite de journal sans doute aussi – portrait (écho sans doute marketté quelque part – Niki (la famille, la banque etc.))

puis anciennement les halles (il en fut donc une dizaine)

j’aurais aimé connaître ce truc (la chanson d’Aragon Robert le Diable qui en parle – l’église, la poste, la rue Saint-Denis : est-ce folklore ?) (un soir de soixante-treize -première année parisienne – on allait manger une soupe à l’oignon vers cinq du) – travail à la table pour le séminaire Berlin symphonie d’une grande ville (ici pour les propositions de l’algorithme) (pas percuté que les halles étaient là : le ventre de paris)

M|26

réunion hier devant l’hôtel de région à Nantes où le budget de la culture a été sabré des trois-quarts (qu’on se rassure cependant : l’argent (public, quelle affaire) ira au rachat (par l’état donc) de la filiale d’atos (supercalculateur aux milliards de milliards d’opérations par seconde) sur le dos de laquelle s’est engraissé l’ex-dirigeant d’orange formidable manager (combien de suicides, déjà ?) aujourd’hui aux affaires européennes (je me souviens du cambriolage dont il a été victime, lui et son valet)

Des agents culturels se rassemblent devant le conseil régional des Pays de la Loire pour protester contre la décision du président de la région Loire de faire des coupes claires dans le budget de la culture, à Nantes, le 25 novembre 2024. SÉBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

J|28

oublié – vaguement travail fatigue – Marc Zaffran dans le poste (j’aime sa liberté) – j’ai pensé à Louis Calaferte, ici une image

lequel tenait à propos du texte que je lui envoyais alors (77 ou 78) des propos presque identiques à ceux que Marc Zaffran adressait à Khedidja – il suffit d’écrire…

sans M|27

préparation d’un ville&ciné thème Gaza – au fond le cinéma est le commerce principal (hors les états d’âme) de ces écrits – la doctrine qui indique
chercher à comprendre c’est déjà désobéir
m’approche doucement : les états d’âme y participent

V|29

(je ne sais plus remonté-je aujourd’hui ici ou dans un autre TEC/WIP/carnet d’atelier ? je ne sais plus) (bernard l’hermite – tout cela sera perdu, parfaitement) c’est dans cet espoir sans doute que j’essaye d’y voir clair : aznavour (qui tourne aussi pour En fanfare – ce type est partout -il me semble avoir entendu samedi dans le poste quelque chose de son acabit) (c’était dimanche – pas écoutée déjà entendue – le serge huraut que j’avais approché pour ma thèse m’avait dit « je vous obtiens un rendez-vous avec Charles si vous voulez » – ce n’est pas que j’aie refusé cette entremise mais j’avais des difficultés à ressentir pour le type quelque chose comme de l’empathie- Patachou n’a pas répondu, Raymond Devos, par son agente a fait dire qu’il n’était pas chanteur, Henri Salvador a fait comme la dénommée Henriette Ragon : fuck off) (Marc Augé m’avait dit « foncez! allez trouver Charles Trenet il va mourir… » – c’était en janvier 2001 : injoignable…) (non, rien de rien, non je ne regrette rien : le 10 octobre 63 elle clapotait comme Jean Cocteau, et un peu plus d’un mois plus tard JK45)
on croit toujours n’attendre rien (et sa chanson on ne sait jamais)
on s’en va (image ce matin après la boulangerie où tout se négocie 1.30 : baguette et croissants (plus petit prix de la fucking enseigne…)

S|30

hexis masculine (exemple 1: un roi, assis – toute élégance bue – le blond, à l’extrême droite, en but aux exactions de la police – la vie est dure…)

(exemple 2 : un trésor national vainqueur et honoré)

(la présence de l’enfant, au fond) (la place de la coupe comme une espèce de prothèse) (on se croirait à Nuit Debout) – joie bonheur et félicité
si j’y parviens je reporte ici la publicité pour des pommes de terre coupées en tranches fines, cuites dans l’huile (serait-elle de vidange), assaisonnées signifiant le même tonneau

D|1

post soviétisme en Géorgie (1)

post-soviétisme en Géorgie (0)

(je ne trouve plus la légende, mais il s’agit d’une image d’une manifestation contre le pouvoir pro-russe mis en place après des élections frauduleuses) – image samedi 30,manif vendredi soir.
dans le même compartiment :

L|2

refaire du café (étude de cas :Géorgie)

même pas peur – encore que (il n’est pas question de donner quelque signe que ce soit – quelque chose n’y croit plus ou pas – un peu de café)

M|3

mêmement

ZURAB TSERTSVADZE / AP

quelque chose d’un peu frelaté dans cette volonté d’appartenir – d’autant que c’est la peste ou le choléra : ici les relents d’extrême droite s’exercent de plus en plus nauséabonds et orduriers – le sang coulera – il n’y a pas d’autre histoire…

obituaire à retardement (une fois qu’ils sont morts – et/ou elles, peut-être – les hommes – et les femmes sans doute – sont parés de toutes les qualités – c’est mieux ainsi) (il a laissé son fauteuil vacant et qui va à la chasse (d’eau) perd sa place : elle est à présent occupée par quelqu’un d’autre, de tout aussi odieux)

M|4

Palatino – Trastevere – via Frangipane – place d’Espagne – le manque toujours, le manque

(bizarrement reprise – non mais il m’arrive de mentir (omission, statistique, religion) – état d’âme : les messages radio/mairie/ restent sans réponse (croire au père Noël c’est la saison et le plus parfait dégoût de ce monde – que fais-tu là Pétula ? me seriné-je) (add du 29 douze : la mairie, en la personne de son responsabledes services techniques a donné suite; la rencontre aura lieu en 25, on en reparlera – je pose ici une image aérienne du coin où l’artificilaisation des terres suit son chemin (le rectangle d’argent gauche cadre en haut est une centrale à béton (dit-on) (un entrepôt constitué de pièces détachées (la moindre pèse sa tonne) fabriquées en béton)

V|6 & J|5

complètement squizzée la journée d’hier – image de l’ordure réalisée sans trucage

lors d’une comparution devant la police financière je crois bien – fédérale sans doute – portrait d’un fasciste en réalité – cette horreur… (apparemment sera de l’inauguration avec Quasimodo – Sophia Loren avait nettement plus de charisme)
Autre chose : sept jours de manifestation tbilissiennes et autres (hors le sang on n’en voit pas d’issue)

S|7

il y en a (au moins) un des livres duquel je voudrais avoir lu avant de mourir c’est Jacques Derrida (c’est mal dit hein) (sans doute parce qu’il est né à Alger (c’est insuffisant cependant) ou quelque chose que me dit ma mémoire trouble) (je n’ai pas vérifié : la vérification via (par exemple) wiki (ou autre) est notre charge notre joug et de nous précipiter sur le nino : à El Biar, le 15 juillet 1930) (en fait, ce qu’il reste de la volonté de lire ses écrits – ou peut-être seulement son autobiographie s’il se peut – c’est la circoncision) (crois-je me souvenir)

à présent que les images glanées au journal ne sont plus légendées automatiquement j'ai plus de difficulté à les attribuer (la difficulté est d'en trouver ou retrouver les auteur.es - la question suivante est : pourquoi faire ?) (quelque chose à résoudre comme les images prises aux dossiers de presse ou aux films annonce pour les billets de cinéma (les "billets de cinéma" a un goût parfait de deuxième degré : ils sont de plus en plus chers) - je recherche parfois je retrouve...

s’agit-il d’un journal en images ? d’un carnet grand format ? (en lecture le Shoah une double référence une sélection de la thèse de Rémy Besson (a-t-il un jumeau ?) (publié chez MkF en 2017- obligeamment prêté par Dédé) dont je soupçonne le parti pris (pourquoi faire ? l’auteur (en quelque sorte) de ce film n’avait (et n’a toujours) rien d’admirable à ce que j’en sais (je l’ai vu infatué méprisant limite grossier recevoir son prix au truc Saint-Simon il y a peut-être quinze ans – j’étais avec Martine Sonnet et Anne Savelli pour mélico plus ou moins, et Hélène Clémente aussi ainsi que comme puissance invitante, mon ami le libraire chartrain Olivier l’Hostis)

D|8

évidemment, la serpillière est dégueulasse, immonde, et l’avenir de la même eau, on peut le craindre, mais quand un peu de pourriture est nettoyée (dans la série photo de famille)

L|9

il s’agit de faire avancer le bouzin (Simone Mussard avait un mot pour une librairie mal tenue, négligée, mal rangée mais je l’ai oublié – il reviendra) (commence aussi par un « b » – un mot que je n’avais jusqu’alors jamais entendu – argot peut-être corporatiste) – la lecture du livre plus ou moins (plutôt moins) thèse de Rémy Besson apporte ce qu’on savait déjà depuis bien longtemps : le métier le plus important, parce qu’il se niche partout, dans le cinéma est celui de truqueur

une chanson, une image

lâcher du lest

M|10

j’écris aussi pour écrire
parfois me prend le sentiment, la sensation, l’envie ou le désir de garder quelque chose de ces carnets – pourquoi faire ? décrire les états de son âme quelle importance revenir dessus six ou dix ans plus tard – poussières poussières… la Géorgie; le refuge de moscou (et non l’œil encore que) : la révolution de dix-sept – croire, enfin,en quelque chose – faire tourner le hôtel California des aigles – les fantômes, les anciens, les aïeux ceux et celles qui nous précédèrent – les gens qu’on aime – gros sur le cœur tsais – images volées non répertoriées, pourquoi faire ?

les légendes ayant disparu, on se contentera d’admirer la présence des drapeaux (signifiant quelque chose comme la nation ce qui peut prêter à sourire, de ce côté-ci du mur : nous disposons, non sans déconner, ici ?nous disposerions de gouvernements enviables ? cette blague – et nous ne sortons pas encore les fusils…)

(douzième nuit de parade)

(ah y’en a pas seulement des feux d’artifice)

(l’assassinat devant l’hôtel (probablement palace) Hilton de Manhattan d’un pédégé d’une boite (de l’ordre de 350 milliards de dollars de chiffre d’affaire quand même, indique la chronique…) d’assurance-maladie pour vieillards (la maxime « assureur = voleur » n’a qu’à bien se tenir) à l’aide d’une arme dite fantôme (construite – sans numéro – à partir de plans, réalisée par une imprimante 3D permettant de flanquer des balles de 9 millimètres dans le dos et les jambe du manager)

il faudrait créer une entrée (œuf dur mayonnaise) atelier où seraient inventoriées, décrites, explicitées et reportées pour ne pas oublier (peut-être en code ce n'est pas si imbécile) (on oubliera quand même) les avancées ou directions possibles pour l'atelier) par exemple, celui dièse 4 d'hiver deux quatre - concerto 23 piano Mozart - 22 possibilités comme 22 noms de personnages de l'affaire 

M|11

trois livres font un kilo et demi

ou trois euros soixante-trois (il y en a même 4 mais on ne voit pas l’atlas inutile de paris)

J|12

on n’est écrivain que reconnu par ses pairs – un peu comme il y a des directeur.es du personnel, de la ressource humaine comme dit ce monde libérale odieux, il faut peut-être en connaître quelques ramages ou plumages ou hôtes de ces bois – c’est mieux pour les prix, paraît-il – dans ces conditions qui ressemblent à s’y méprendre à celles de n’importe quelle autre corporation, tous les coups sont permis – je me souviens de Denise Bombardier – pour moi ce n’est pas le cas, je n’en suis donc pas
add du 14 douze : (j’ai donné les 3 avancées/chapitrulets à une certaine triomphe fin octobre pour les 14 lustres à l’ami du 53 – elle prend son temps, certes… – dans le même ordre d’idée disons (registre plutôt) le séminaire qui devait parler de la violence : sans nouvelle) add du 29 douze : qui donc a pris son temps (elle a fait comme elle pouvait) et a gentiment indiqué le trop de parenthèses nuisant à la facilité de lecture – trop gentille… merci – Aldo quant à lui est en pause
à se procurer le livre qui regroupe quelques chroniques de Yvette Delsaut Carnets de socioanalyse éditions de l’ehess – il n’était pas à la petite Égypte où je suis passé – j’y ai laissé un message pour la marraine – et des bisous (la vendeuse m’a dit : « des baisers? » – hum fis-je)

V|13

les superstitions les dates la numérologie – la paranoïa,la divination – connaître l’avenir (alors qu’il est, évidemment, connu) (je radote) (l’âge sans doute, sortir chercher du pain ?) froid aux os – les choses qui se passent dans le monde ? la guerre, les pershing, quatre vingts ans de cette pourriture de compagnie républicaine de sécurité (cette honte à cinq mille/euros par mois (Rémy Fraisse et Zineb Redouane) : ouais merci tonton) (et la fête du dix mai, à la Bastille) la subordination ou l’esclavage ? (essayer de comprendre c’est déjà désobéir hein) – la Géorgie

dieu que le monde est beau…
il m’est arrivé d’avoir meilleur moral
je me souviens, mon frère qui me disait « ça fait du bien d’avoir du talent »
oui, cette chanson qui faisait « pourtant moi j’avais du talent/avant ta peau »
je n’en aurais jamais fini jamais
tu me manques tant
un article de maison[s]témoin traduction d’un texte de Guy Bennett
un article dans ville&cinéma pour L’aiR Nu
dans la série dispersion, je lis V13 chroniques judiciaires d’Emmanuel Carrère (Ouistreham je me souviens) je pleure à toutes les pages pratiquement – je me souviens de la fin du mois de mars 2020 où on apprît que les vieilles et vieux locataires (on ne peut qu’y être locataire) des établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes mouraient seules, sans leurs familles, sans leurs ami.es – on nous dit très vite de ne pas pleurer ça n’est pas digne – surtout les garçons je suppose (je n’ai pas d’expérience de fille enfant sinon des miennes que je prenais dans mes bras lorsqu’elles pleuraient) – je ne sais pas si l’écriture me sera de quelque chose mais le journal de ces moments-là va m’être utile pour Aldo

S|14

je n’ai plus le souvenir de la présence nécessaire du code – à quoi servirait-il ? peut-être pour citer Emma C.(et donc le #697) (je ne doute pas de l’agrément pour citation, mais je ne vais pas l’emmerder un jour de représentation) (en fait si)

non en code ça ne veut pas - on s'en fout (regardant ailleurs je me rends compte qu'il s'agit d'une autre manière de parler de l'atelier -alors les 22 sont abandonnées - il est un autre atelier,investi par ailleurs par le nouveau projet toujours le même semblable pareillement inabouti - 

cette solitude-là, une passion oui – mais solitairement (et sans muse, disons) comment faire pour faire vivre et faire aboutir peut-être le projet en objet ?

peut-être tenir (comme l’amie Kik) un journal de lecture de celui de la réclusion (dorée, certes – 80 épisodes mars à mai 2020) (n’en faire qu’un document, d’abord sans doute)(on va y arriver) (voilà qui est fait 160 pages illustrées- yapluka) sur la planche gît le pain (anéfé) (cependant le V13 à lire finir – et comme ici faisant ceci on ne peut guère aussi faire cela))
cette chanson: j’ai passé l’hiver/en attendant un mot/c’est comme le désert/sans une goutte d’eau
bien d’autres images mais je fatigue
ah mais je ne savais pas – non tu ne savais pas, c’est bien ça le problème (encore qu’il n’y en ait pas,puisqu’il n’y a pas non plus de solution)
après rien ne force à tout donner sans rien recevoir (on ne donne jamais tout) le cliché d’un ça c’est Paris le métro en face et la 404 : tout un programme (on reçoit toujours quelque chose)

chanson : à quoi il sert/ cet amour qui est en nous/ à qui on le donne / tous ces rêves qui nous secouent/ si c’est pour personne/à qui on l’avoue/à quoi elle sert cette musique qu’on joue partout/ pour qui elle sonne /notre corps qui bat qui bout/à qui on le donne / à qui on l’avoue

un truc avec Maurice Utrillo (mais quoi ? j’ai oublié) (mon prénom ?) (square Saint Pierre – 1908)

D|15

les interactions entre le monde virtuel (est-ce bien un monde) et le monde réel – on écrit, on lit – quelle perception, quelle réception? cinéma ? – cette image depuis un moment (alibi ?) (message personnel : depuis ce qui imite un peu les toiles de BC on ne voit rien – tant pis on se tait, on se détache on oublie, ça ne fait rien mais ça blesse cependant)

depuis bien longtemps je suis je reste et j’ai toujours été un mercure – c’est à moi de donner des nouvelles – j’en ai ma claque (13 h 44 : tant pis je cède) – ça reviendra – je les préfère bonnes, ça va de soi – je me souviens cependant des œ&m du dimanche –
fini V13 journaliste (indication de plusieurs livres écrits au sujet – cependant comme j’agonis le passe-plat de midi quarante-cinq fcul le dimanche je ne lirai pas le sien) (je dois me procurer celui de la Sapiro peut-être – celui de l’Yvette est commandé) (je me fais l’effet d’un(e) groupi(e) de PB) – comment dire, je fais partie de la cohorte, je lis les livres qui s’y rapportent, il y avait celui des experts, je n’ai pas lu celui des agents de police – l’abandon du musée des victimes du terrorisme m’a fait repenser au confinement (c’est en relation, oui) – est-ce pour me distraire de mon travail ? – je me disperse oui façon le type qui a actionné son dispositif sur la scène du Bataclan, ce vendredi treize-là
sans doute en est-il ainsi de ce monde-là, on se sait là, on chemine ensemble sans se voir se parler de se toucher se dire s’écouter on avance en file de se taire de n’en rien dire de se sentir seul : dans Dune je me souviens du recyclage des mictions – il doit en être de même dans l’internationale station orbitale
obituaire : le jour de la naissance de l’artiste, mon père fêtait ses 4 ans – (et puis plus tard, on se souvient de « New-York Herad Tribune !! » (deux ou trois fois, sur les Champs Elysées) (Poiccard qui rapplique) son t-shirt créé pour elle et plus tard, bien plus tard elle, « qu’est-ce que c’est dégueulasse ? »)


salut l’artiste…

L|16

ce sentiment de solitude (elle disait « les sentiments mentent » dans une formule vaguement surannée)
j’ai le souvenir de la page ouverte parce que
travail à la table – longueur du temps: trop de pièces à enclencher comme au puzzle – j’avance –

M|17

bien sûr les gens se battent

le tribunal administratif statuera quand les camions du parfumeur rouleront…

M|18

en lecture des carnets de socioanalyse d’Yvette Delsaut (8 occurrences), je me rends compte que je n’y comprends rien n’y entrave que pouic n’en capte pas la moitié du quart du tiers – essai pourtant sur ce qu’écrire veut dire : sans doute pour ça (je retournerai bien vers Aldo et le journal de rétention mais j’ai bien d’autres choses à faire)

plus loin je me dis qu’un jour tout ça sera effacé – les yeux ne me resteront que pour pleurer : est-ce grave docteur ?

J|19

voilà un moment que ça se bat dans les rues de Tbilissi (près de deux mois) un attachement à ce petit pays qu’on aime beaucoup (pourquoi ? pour son cinéma sans doute déjà – et ses fleurs et ses fruits) – une présidente courageuse (qui ne sera pas déchue, on peut encore le croire)

(quel drôle d’image…) (on la croirait emmenottée…) et un sale type qu’on pose à sa place comme si ça pouvait exister

(les sourires des assis, faux-jetons, fascistes et aparatchiks – tellement foireux) (le pouvoir qui ment, qui tue…) tout ça n’est guère reluisant – ici de même (une image d’alors, le type à gauche sur l’image, condamné à de la prison ferme; quant à celui de droite…) en janvier encore une condamnation (un ex-président de la république – ceux qui lui ont succédé ne valent guère mieux, c’est vrai aussi…) (il semble qu’on veuille lui retirer la petite breloque rosâtre de son revers de veste, parce que son honneur hein…)

V|20

le livre de Fariba Adelkhah (Prisonnière à Téhéran) est l’objet d’une critique assez acerbe chez En attendant Nadeau – l’ayant lu, et faisant partie (en un sens) du comité de soutien de cette chercheuse en anthropologie durant ses quatre ans de captivité en cette même prison, je me suis posé la question de savoir en quoi cette critique avait quelque mérite (aucun, en vrai non) (ça m’est égal mais enfin il y a quelque chose dans le militantisme quand il se rapproche du militaire (lequel intime d’intégrer (sous peine de cour martiale) à quiconque a l’honneur de le suivre et de lui obéir que « chercher à comprendre c’est déjà désobéir » – il me semble (certes) qu’on tuait dans la prison d’Evin, mais FA n’en est pas là – elle observe et note) – un autre écho, lors de l’émission (dont j’ai beaucoup de difficultés à supporter la « bienveillance » du passe-plat) de radio de l’après-midi (littéraire cependant, c’est vrai : mais rien n’est simple) j’ai entendu (c’est une amie, c’est vrai aussi) Jane Atwood parler du livre écrit par le fills de Bruno Cremer (j’avais lu une espèce d’autobiographie de l’acteur (débutant) Un certain jeune homme – peu sympathique mais semblait-il assez sincère – ça ne fait pas qualité pourtant) et je ne me souviens pas de la naissance de ce fils (ou alors trois mots) – le livre titré Le rôle du père a quelque chose de semblable (un rôle que le Bruno en question – le fils s’appelle Stéphane je crois – n’aura pas su tenir – il est vrai aussi que Jules Maigret n’avait pas d’enfant)

S|21

répertoire des interactions du jour précédent (établi vers 4 du)
la tante des enfants
ma paxette
un homme à la porte fermée/ouverte bonne journée
une image des bulgares
le gardien pour l’attestation d’assurance et la mise à l’arrêt de la gaine VMC
l’autre gardien (îlien) chef (on plaisante sur le fait que la rue est nettoyée par deux fois consécutives en se disant que le maire ou quelque chose allait venir) (la marche à suivre pour la gaine vmc – tester avec mon gendre la prise d’air qui ne fonctionne pas – revenir en parler faire le signalement)
sms avec ma fille aînée et N
mon autre fille et son compagnon (descendre la rue jusque répu – de quoi parle-t-on ? noël sûrement)
le garçon de café temple d’or (maghreb 2° génération – la carte à puces pour paiement, ma fille a sorti la sienne plus rapidement – lui (à moi) désolé…)
dans le métro je ne crois pas (lecture Y. Delsaut)
à la banque une commerçante s’énerve à la machine « non seulement ils nous prennent notre argent mais en plus quand on le leur donne ils nous emmerdent »(elle veut déposer une bonne trentaine de billets de 20)
la jeune femme poissonnière (maghreb 2°ou 3° génération probable) qui parle avec sa patronne tournant le dos au client
le légumier « salut merci » (blanc rasé coupe millimètre, prenant les 2 euros pour les choux de bruxelles)
le barman (chignon, asiatique 2° génération) du café la Gitane
dans la rue je ne crois pas (un deuxième bulgare au loin une deuxième image)
les mails (l’attestation au premier gardien) et txtos : anniversaire de ma nièce et de mes sœurs mon frère les amis de la mare (dîner demain ou ce soir)
la voisine du quatrième « pour vous avertir que il y a des gens qui laissent d’abord ça a été des bouteilles d’alcool maintenant la litière du chat avec ses déjections c’est une honte j’en ai parlé au gardien j’ai fait une lettre recommandée ça fait trente ans que j’habite ici mais pour vous dire que la dame du premier a dit que vous aviez un chat (non) ah non vous n’avez pas de chat ? alors c’est pas vous parce que la dame du premier a dit que c’était vous »
le boulanger (barbalakon, hype franchouille pas certain) « un trente… dans la machine »

Camille Pissarro

D|20

fait beau
je fais tourner Polvere di gesso (Jean-Marie Tête se nommait-il sur la scène de l’Alhambra, et son ami Erri De Luca donnait le tempo en froissant du papier – ce qui va directement, pointant vers Lotta Continua et notre ami Aldo)
ce qui infère immédiatement (le temps de faire la photo)

j’ouvre les messages d’utopia56 (lettre de nouvelles, le dimanche vers dix) avec l’espoir diffus de la revoir (ma caisse) (il doit y en avoir ici une dernière image vers avril je crois bien) (oui 24 avril à 16h32m17s)

anéfé (malheureusement perdu la trace des ancres indiquée par l’amie Catherine Serre)

L|23

le sentiment que la trêve est déjà en route – les saloperies du gouvernement, non – que ne ferait-on pour un maroquin ? jtel’demande – JEA dans le poste (jl’adore) (c’était vendredi) (on lira avec profit sans doute le livre qu’elle recommande (mémoire de l’inhumain semble-t-il en français)
image de Raoul Peck (dont le Exterminez toutes ces brutes a fortement marqué – on y reconnaissait entre autres les voix de Hiam Abbas (une autres des égéries) et de Denis Lavant) (probablement propagande promotion (quelle différence ?) passe-plat d’un nouveau documentaire à propos d’un photographe sud-africain si j’ai bien suivi – on ira peut-être)

M|24

autoportrait au chapeau (je m’entête à voir derrière le sujet le quai des Orfèvres – va comprendre) (Camille Pissarro, 1903) (en bas se trouverait la cabane non la cahute non la roulotte – enfin j’ai oublié – au sixième, ou septième, le couple formé par le frère et sa femme, laquelle serait l’intendante de la dite roulotte afin qu’on n’y manque de rien) (le couple : Simonivo)

M|25/J|26/V|27

trêve confiseurs sans doute – une chanson – laquelle se poursuivra sans doute et très probablement les 30, 31 & 1

S|28

souvent la gentillesse est affirmée comme de la connerie insigne, tandis que la cruauté et la brutalité se muent en intelligence et stratégie – c’est ce monde-là

montrer un peu de courage et ne pas en pleurer (cette blague) – ici une image de Lia l’un des premiers rôles de Crossing Istanbul (formidable) (Levan Akin, 2024)

à l’inventaire d’hôtel, Quartier perdu
suit (dans le cadeau) (encore merciiii !!) Voyage de noces déjà invent(ori)é donc
je me remets à la lecture (le titre suivant, « Brassaï de la nuit » – p 431-54) en pensant « j’aimerais avoir de(tes)s nouvelles même si elles ne le sont pas  » et que lis-je p 434 ? J’attends des nouvelles

la page précédente cette photo décrite comme « un autoportrait sur le boulevard Saint-Jacques » (Brassaï pose devant un appareil photo sur trépied, lequel capte semble-t-il quelque chose des pavés de quelque part)

mais par qui fut-elle prise ?

d’un trait de vodka (bretonne, semble-t-il) j’ai allongé le spritz de ce soir (exceptionnel) (non le goût mais le breuvage) (en 80, on en voyait et en dégustait peu à Venise – le bellini de mon oncle lequel disparut en 79 – je n’avais pas (tellement) de relation avec lui – plus avec celui du Sentier mais pas vraiment (je l’aimais beaucoup pour sa générosité, son sourire dans ce restaurant des boulevard : je garde son image (C) (son deuxième prénom était Ruben) ici présente vraie chaleureuse – celui de la place Vendôme m’était très proche aussi – mais par exemple tu vois j’ai travaillé (l’enveloppe bourrée de billets (petites coupures) de banque le 31 juillet) au Sentier mais pas chez l’autre)

D|29

hier soir devant une salle debout (une grande salle – 2745 places toutes occupées (catégorie 4 : cent euros)) sous les acclamations et les fleurs lancées jetées offertes la jeune Roxane Stojanov a été élevée au rang d’étoile – beau comme de l’antique (et deux mille enfants dorment dans la rue, en cette même ville) (qui parle de classes et de lutte ? le froid)

il y aurait aussi le texte sur Balzac et ses prolégomènes ici – il y avait un exemplaire en livre de poche, couverture verte dessin noir, Le père Goriot dans la bibliothèque du deuxième étage; il s’agissait beaucoup de livre de poche cette collection dont je ne savais rien; il y avait aussi La cousine Bette dont le titre ne disait rien de bon (je crois me souvenir que ça devait voisiner avec quelque chose d’Hervé Bazin Vipère au poing dont le titre non plus ne disait rien de bon) (quelque chose entre Bette et Alice Sapritch). Je ne les ai pas lus d’ailleurs; à ce moment sans doute et cependant (je peux dater ça aujourd’hui il me semble me souvenir du feuilleton Belphégor dans le poste de télévision) passait une adaptation (sans doute Claude Santelli) des Illusions perdues où Rubempré/Chardon (? je ne sais plus) était incarné par un type blond qui jouait aussi dans un feuilleton Globetrotters (il me semble que c’est devenu un sale type (à moins que ça ne l’eût déjà été) mais les morts ont toujours raison et droit à l’oubli) (ça s’appelait feuilleton, on n’en était pas encore à la série, on n’en était pas à la consommation binje de junkfood ni de grossophobie qui est une merveille propre à la vulgarité de cette (notre, oui) inculture contemporaine) (il ne s’agissait pas de série quand même aurait-elles été noires) – la noblesse du nom de l’auteur a de tous temps été repoussoir, mais la lecture a permis de raffiner un peu ce jugement, Illusions perdues oui, puis Splendeurs et misères des courtisanes puis avec l’âge, vers les huit lustres, puis plus tard la collection (il avait été question dans les scories frelatées de l’actualité lorsque l’abject (bien que né à Smyrne, ce qui le rendrait presque sympathique) premier ministre de cohabitation fut éjecté de ce poste, son cabinet lui offrit cette comédie reliée pleine peau) entière dans une version carton dur dite classiques garnier éditée avec un exemplaire du canard (deux mille huit) – j’en tiens ici le numéro 11 (il y en a une trentaine crois-je savoir) Scènes de la vie privée en noir Madame Firmini et La paix des ménages en rouge; tous les dimanches, durant sans doute (donc) six à sept mois); un signet (ticket de métro milanais) à la page 313 marque le début de La grenardière – cette édition complète de cette comédie donc a été sauvée des feux et des suies par ma fille, à qui je l’avais offerte d’ailleurs

L|30

il faut bien que
on part et on revient (dans le casque Nisi dominus)
cette image-là (le foulard de Gisèle Pelicot offert par une association de vieilles femmes australiennes (Older Womens network) pour cette année

A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

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