pour parvenir à se raconter un jour sans masque il faut du temps s’esquiver à peine abandonner le groupe sous un fallacieux prétexte se retrouver tous les deux se retrouver après tant d’années se retrouver pour ne plus se quitter marcher l’un à côté de l’autre dans le silence de l’attente dans la lumière rasante de l’hiver au bout du couloir devant la porte de la salle d’art plastique du lycée de Montgeron tourner autour des évidences un jour où tout est fermé le grincement de nos pas sur le parquet le bois brut derrière les carreaux de la vitre dans la lumière la poussière tourbillonne dans l’air nous dansons dans le même mouvement glissant l’un vers l’autre dans l’inconnu le désir de nous retrouver nous avons fixé le noir qui nous séparait mon épais manteau marron pèse sur mes épaules la danse se transforme en étreinte silhouette dans la montée appel d’air à chaque mouvement révolu nous attendions un nouvel ordre une nouvelle vague dans un court-circuit qui annule non seulement l’écoulement du temps mais jusqu’à son annulation même et sur tes doigts des traces de peinture cette couleur qui deviendra la notre bleu outremer comme nouvel horizon couleur qui envahit tout autour de nous les mots les idées la moindre pensée tandis que dure l’ombre de la nuit y compris et surtout son propre bonheur l’un près de l’autre depuis
bien de vous lire en écho, Caroline et toi ! merci pour ce doux cadeau .
Merci à toi Vincent pour la lecture de ce texte écrit avec Caroline dans le même mouvement, glissant l’un vers l’autre.
et voilà que j’
et voilà que j’ai une idée de ce que devrait être idéalement la réponse au 5 (alors que n’ai pas écouté et pas finalisé le 4)… je savoure, j’admire et vais tenter d’oublier
le déclic vient parfois au moment on l’on s’y attend le moins, au plaisir de lire prochainement votre poterne
Moi je me suis bien laissé embarquer dans le rythme, comme une valse
Merci Béatrice pour cette valse, une valse à deux temps, alors !